Au Vietnam, la liberté d’expression est hors-la loi

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Viet Tan – Parti pour la Réforme du Viêt Nam
BP 203 – 75624 Paris Cedex 13 – FRANCE ;
Tél : +33 (0) 1 5630 9612 – Email : media@viettan.org

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Contacts :
- M. Nguyen Ngoc Binh : +33 (0) 6 6379 9256

Communiqué de presse du 9 octobre 2009

Au Vietnam, la liberté d’expression est hors-la loi

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Le régime de Hanoi vient de condamner neuf militants démocrates vietnamiens à la prison pour avoir exprimé publiquement leurs positions en faveur de la démocratie et affirmé la souveraineté vietnamienne dans la mer Orientale. Après avoir détenu ces militants depuis plus d’un an, les autorités judiciaires ont rendu un verdict déjà couru d’avance après un procès expédié en moins de deux heures.

Les simulacres de procès de cette semaine ont démontré au peuple vietnamien et à la communauté internationale que :

• Contrairement à ses dénégations, le régime de Hanoi emprisonne effectivement des prisonniers politiques. Condamner des individus pour que l’on appelle la « propagande contre l’État socialiste » criminalise la liberté d’expression et viole les pactes internationaux relatifs aux droits de l’homme auxquels la République Socialiste du Vietnam est signataire.

• Les dirigeants communistes de Hanoi placent leur monopole du pouvoir au-dessus des intérêts nationaux. Ils interdisent le débat public sur les revendications territoriales vietnamiennes dans le but d’apaiser les mentors politiques à Pékin.

• L’état de droit n’existe pas au Vietnam. De toute évidence, il n’y a pas de système judiciaire indépendant —depuis les poursuites judiciaires à des fins politiques jusqu’au traitement des procédures— et enfreint le code pénal vietnamien et la propre constitution du pays.

Les neuf militants pour la démocratie condamnés cette semaine sont : Tran Duc Thach (poète), Vu Hung (professeur de lycée), Pham Van Troi (ingénieur), Nguyen Xuan Nghia (écrivain), Ngo Quynh (étudiant), Nguyen Manh Son (ancien membre du parti communiste), Nguyen Van Tinh (essayiste), Nguyen Van Tuc (militant des droits fonciers), et Nguyen Kim Nhan (électricien). Collectivement, ils ont été condamnés à 32 ans de prison et 27 ans d’assignation à résidence.

Ces neuf militants—de même que la cyber-dissidente Pham Thanh Nghien qui a également été arrêté en septembre 2008 mais qui n’a pas encore été officiellement mise en examen— sont innocents de tous crimes. Ce sont de vrais patriotes vietnamiens.

Viet Tan se tient aux côtés de ces voix courageuses ainsi que leurs familles et continuera de travailler pour la liberté de tous les prisonniers politiques au Vietnam.

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