Traitement inhumain en prison pour une militante des droits de l’homme

Share on facebook
Share on google
Share on twitter
Share on whatsapp
Share on email
Share on print
Share on facebook
Share on google
Share on twitter
Share on whatsapp
Share on email
Share on print

7 août 2012

Appel urgent numéro 32

Date limite le 7 septembre 2012

Situation

Mme Tran Thi Thuy, 40 ans, militante des droits fonciers est soumise à des conditions de détention inhumaines.

Malgré des blessures non cicatrisées à l’estomac liées aux coups reçus lors des interrogatoires avant son procès, elle est soumise à des travaux forcés en prison. Elle doit décortiquer des coques de noix de cajou à longueur de journées, ce qui lui cause des brûlures sur la peau en raison de la résine phénolique caustique qui s’en dégage. Compte tenu de son état de faiblesse, Mme Thuy connaît des évanouissements répétés. Elle se voit refuser tout soin médical en dépit de ses graves problèmes de santé et de ses demandes fréquentes de soins d’urgence.

Elle est incarcérée avec des criminels de droits communs utilisés par les autorités pénitentiaires pour l’intimider physiquement. Elle a récemment été transférée à la prison du camp K5 Khanh Long, province de Dong Nai, sans que sa famille ne soit avertie.

À plusieurs reprises, la Sécurité Publique l’a poussée à reconnaître sa culpabilité afin d’obtenir une peine plus légère. Considérant que ces agissements passés sont conformes aux libertés individuelles, Mme Thuy refuse de signer les aveux demandés.

Mme Thuy était activement impliquée dans la défense des personnes dépossédées illégalement de leurs terres. Arrêtée en août 2010 avec six autres militants de la province de Ben Tre, elle a été condamnée pour subversion, sur le fondement de l’article 79 du code pénal, à huit ans d’emprisonnement lors d’un procès expéditif à huis clos en mai 2011. En septembre 2011, le groupe de travail des Nations unies sur la détention arbitraire a jugé que la détention de Mme Thuy et de ses six collègues était arbitraire et en violation du droit international.

PDF - 423 ko
Télécharger l’appel urgent

Agir

Après avoir signé cette lettre, il vous suffit de la renvoyer à l’adresse indiquée

Vous souhaitez intervenir en faveur de Mme Tran Thi Thuy

Écrivez au Premier ministre :
Par courrier : affranchir à 0,89 euros – Fax : 00 84 4 080 48 924
Courriel : thongtinchinhphu@chinhphu.vn

Adressez une copie de votre lettre à l’ambassade du Vietnam :
62 rue Boileau – 75016 Paris – Fax : 01 45 24 39 48-vnparis.fr@gmail.com

Word - 29.5 ko
Télécharger la lettre

Monsieur Nguyen Tan Dung
Premier ministre de la République Socialiste du Vietnam
16 Le Hong Phong
Quan Ba Dinh – Hanoi
VIETNAM

Monsieur le Premier ministre,

À la suite d’informations reçues de l’ACAT-France, je vous exprime ma vive préoccupation concernant les mauvais traitements et la détention arbitraire subis par Mme Tran Thi Thuy, 40 ans, actuellement détenue au camp K5 Khanh Long (province de Dong Nai).

Elle est soumise à des traitements inhumains et est dans un état de santé préoccupant. Malgré des blessures non cicatrisées à l’estomac liées aux coups reçus lors des interrogatoires avant son procès, elle est soumise à des travaux forcés en prison. Elle doit décortiquer des coques de noix de cajou à longueur de journées, ce qui lui cause des brûlures sur la peau en raison de la résine phénolique caustique qui s’en dégage. Compte tenu de son état de faiblesse, Mme Thuy connaît des évanouissements répétés. Elle se voit refuser tout soin médical en dépit de ses graves problèmes de santé et de ses demandes fréquentes de soins d’urgence. Elle subit également des intimidations physiques de la part de codétenus à l’instigation des autorités pénitentiaires.

Elle a récemment été transférée à la prison du camp K5 Khanh Long, province de Dong Nai, sans que sa famille ne soit avertie.

Je vous appelle instamment à :

- garantir en toutes circonstances l’intégrité physique et psychologique de Mme Tran Thi Thuy ;

- annuler sa condamnation qui ne vise qu’à sanctionner ses activités de défense des droits de l’homme et à la libérer immédiatement et sans condition, en conformité avec la décision du groupe de travail des Nations unies sur la détention arbitraire rendue en septembre 2011.

Dans cette attente, je vous prie de croire, Monsieur le Premier ministre, en l’expression de ma considération respectueuse.

Source : ACAT

Share on facebook
Share on google
Share on twitter
Share on whatsapp
Share on email
Share on print

Derniers articles

Action collective pour les îles Paracel et Spratly

Aujourd’hui, la communauté internationale s’accorde à dire que la République populaire de Chine mène des actions de plus en plus agressives dans la région indo-pacifique, notamment en mer de Chine méridionale. Ces hostilités ont commencé il y a 49 ans avec l’invasion chinoise des îles Paracels (Hoàng Sa) le 19 janvier 1974,