Tran Minh Nhat agressé à deux reprises au cours des dernières deux semaines

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18 novembre 2015

Libéré récemment, le militant vietnamien des droits de l’homme Tran Minh Nhat a été agressé et menacé par la police à l’extérieur de l’hôpital de Lam Ha mardi 17 novembre dans l’après-midi. Déjà la semaine dernière, il avait été frappé et détenu pendant 12 heures par des policiers en civil alors qu’il rentrait chez lui depuis Saigon.

Lors du dernier incident, Nhat et son père ont été arrêtés par deux hommes devant l’hôpital de Lam Ha. Ces hommes ont saisi Nhat par le cou pour l’emmener au poste de police de la ville de Dinh Van. Ils ont intimé l’ordre à Nhat de signer des documents admettant la violation de son assignation à résidence, alors qu’il avait pris le soin d’informer les autorités le matin même de son déplacement.

« Ils ont essayé de me forcer à signer des documents déclarant que je avais enfreint les termes de mon assignation à résidence, mais j’ai refusé de signer, » dit Nhat.

Ce 17 novembre, Nhat se rendait à l’hôpital de Lam Ha pour un examen des blessures aux côtes et aux poumons qu’il a subies suite à une première agression dont il a été victime le 8 novembre 2015. Ce jour-là, des policiers ont donné à Nhat des coups répétés dans l’estomac et sur le cou tout en l’interrogeant sur ses voyages à Saigon.

Pour rappel, Nhat fût été arrêté en août 2011 et accusé de « pour tentative de renversement du gouvernement » selon l’article 79 du Code pénal vietnamien. Il a passé quatre ans en prison avant d’être libéré en août 2015 et assigné à résidence. Le Groupe de Travail des Nations Unies sur la Détention Arbitraire (UNGWAD) avait déclaré l’arrestation et la détention de Nhat était contraire aux conventions internationales.

Depuis sa libération, Nhat et sa famille ont vécu dans le harcèlement constant de la police locale. Même les invités du mariage de la sœur de Nhat ont été intimidés par la police en venant à la cérémonie.

« Nous espérons vraiment qu’il y aura moins d’intimidation policière et de harcèlement à l’avenir afin que nous puissions contribuer efficacement dans notre communauté locale et la société en général », déclare Nhat.

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