Vietnam : la critique du gouvernement sur Facebook passible d’amende

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28 novembre 2013

Critiquer le gouvernement sur les sites sociaux comme Facebook sera bientôt passible d’une lourde amende au Vietnam, dernier moyen de répression des internautes vietnamiens par un régime communiste à parti unique qui ne tolère aucune contestation, fût-elle en ligne. “Une amende de 4.760 dollars sera appliquée à toute personne faisant de la propagande contre la République socialiste du Vietnam”, selon le décret, numéro 174, publié sur un site gouvernemental. Il doit entrer en vigueur à la mi-janvier 2014.

Le nouveau décret, vague, semble s’appliquer aux internautes individuels et à des “organisations et entreprises fournissant des sites sociaux”, selon le texte signé à la mi-novembre par le Premier ministre Nguyen Tan Dung.

Porter atteinte à l’unité nationale, “déformer les faits historiques” et poster des commentaires “blessant la Nation” sur les sites sociaux seront également des infractions administratives passibles d’amendes diverses.

Critiquer le gouvernement sur les sites sociaux comme Facebook sera bientôt passible d’une lourde amende au Vietnam, dernier moyen de répression des internautes vietnamiens par un régime communiste à parti unique qui ne tolère aucune contestation, fût-elle en ligne. | Lionel Bonaventure

Ce nouveau décret vient renforcer un peu plus un arsenal législatif déjà augmenté en septembre du décret numéro 72, qui punit le partage d’informations d’actualité sur Facebook.

Au Vietnam, le fait de critiquer dans la vraie vie le gouvernement est un motif de poursuites, en vertu de lois de sécurité nationale aux contours flous. Et la liberté d’expression en ligne était déjà réprimée, dans ce pays qualifié d’”ennemi d’internet” par Reporters sans frontières (RSF).

Le Vietnam compterait quelque 22 millions d’utilisateurs actifs de Facebook, dont l’accès est périodiquement bloqué dans un pays où les médias privés sont interdits.

En octobre, le militant Dinh Nhat Uy, 30 ans, avait été condamné à 15 mois de prison avec sursis pour avoir “abusé des libertés démocratiques” via ses messages anti-gouvernementaux postés sur Facebook.

Source : Le Parisien

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