La lutte pour la liberté est chère aux radicaux également au Vietnam

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15 octobre 2010

Rolin Wavre a été envoyé en mission en Asie

Le secrétaire général du Parti radical genevois, Rolin Wavre, s’est rendu huit jours au Vietnam soutenir des dissidents.

Quel est le lien entre le Parti radical genevois et le Vietnam ?

Depuis la tragédie des boat people dans les années 80, le parti suit les activités du comité de soutien au peuple vietnamien. Il m’a demandé d’assurer une mission au Vietnam : prendre contact et appuyer le Viet Tan, un parti d’opposition interdit, dont les membres vivent dans la clandestinité. Seul le Parti communiste est autorisé là-bas. J’ai donc passé huit jours à Hanoï, rencontré des parents de détenus politiques et participé à une manifestation illégale soutenant notamment que les îles Spratleys appartiennent au Vietnam et non à la Chine. Le rassemblement a été vite dispersé par la police et une Australienne double nationale, Vo Hung, a été arrêtée. Elle sera bientôt traduite au tribunal sous l’accusation de terrorisme. Comme en Chine, l’opposition se paye au prix fort et la propagande est omniprésente. Les gens baignent dans la désinformation : la nouvelle de l’attribution du Prix Nobel de la paix au dissident chinois Liu Xiaobo n’a pas été diffusée.

Mais vous êtes le représentant d’un parti local…

La lutte pour la démocratie et la liberté d’expression nous est chère partout, pas seulement à Genève.

Demain, les radicaux genevois iront-ils manifester à Téhéran ?

Pourquoi pas ? Mais ma visite est avant tout un geste. Le Vietnam est une dictature oubliée, peu couverte par les médias, qui s’ouvre au commerce et au tourisme sans vouloir changer.

Comment s’est passé le voyage ?

Il a été difficile. Il fallait être très prudent pour ne pas compromettre nos contacts. Histoire de montrer un soutien international concret, j’ai accompagné un homme qui allait rencontrer sa femme, membre du Pen Club, suivie par Amnesty International, détenue sous des prétextes bidon. Je n’ai pas pu entrer, il aurait fallu une autorisation spéciale, mais son mari l’a vue. Et il portait le tee-shirt et une casquette des radicaux de la Ville !

Quel est votre bilan ?

Les gens sont très sensibles au soutien qu’on leur manifeste. L’impact est fort, d’autant plus venant de Genève, perçue là-bas comme la capitale des droits de l’homme.

http://archives.tdg.ch/TG/TG/-/article-2010-10-1481/le-secretaire-general-du-parti-radical-genevois-rolin-wavre-s8217est-rendu-huit-jours-au

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