19 septembre à Berlin, fin annoncée d’une TRAGÉDIE, promesse d’un RENOUVEAU

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Mai 1954, septembre 2004, un demi-siècle de souffrance, succédant à plusieurs décennies d’oppression et de mépris. Les soldats français avait commencé, puis les colons. Mais tout devait changer après leur départ, enfin.

Tout changea en effet ; le visage des oppresseurs, leur uniforme et surtout leur doctrine. Tout changea, sauf le mépris. Mépris de la liberté, de l’intelligence, de l’esprit, du sentiment religieux. Mépris de l’homme.

Mai 1954, défaite pour les uns, terrible victoire pour d’autres qui asservirent ceux qu’ils prétendaient libérer, sous une bannière rouge sang. Au fardeau de l’oppression s’est ajouté celui de la régression économique, particulièrement frappant si l’on compare le Viêt Nam à quelques pays libres environnants : Thaïlande, Corée du Sud, Singapour. Cette injustice est particulièrement révoltante quand on sait le talent des vietnamiens dans le monde libre, par exemple dans le monde informatique, ou dans le commerce.

Pourquoi ai-je commencé par un bref rappel historique ? Parce qu’étant français, comme mes grands-parents, je regrette le mal que quelques français, mes compatriotes ont causé à un peuple que j’aime. Et parce que j’en ai ressenti d’autant plus d’honneur lorsqu’un ami vietnamien m’a invité à Berlin, le 19 septembre.

J’y ai découvert un mouvement pour une authentique libération et un vrai renouveau, le Viêt Tân, dont je soutiens pleinement les objectifs : démocratie, liberté économique, liberté de pensée, liberté religieuse.

J’approuve aussi les moyens qu’il a choisis :

- soutien de tous ceux qui défendent cet idéal, à l’extérieur du Viêt Nam comme à l’intérieur, par des voies pacifiques

- information, influence, persuasion de tous les pays qui ont la capacité de faire pression sur les dirigeants vietnamiens

- dénonciation de l’attitude des pays qui ferment les yeux sur l’absence de démocratie au vietnamien ; éloge des autres pays.

Que dire de cette journée, au-delà de l’émotion que je viens d’expliquer. D’abord, que j’y ai trouvé l’occasion de rencontrer d’autres vietnamiens, de mieux les connaître, de mieux mesurer leur attachement au Viêt Nam, leur obstination à lui rendre sa dignité.

En ce qui concerne le rassemblement du dimanche après-midi, je ne peux que louer la qualité de son organisation, le rythme des discours et la diversité des intervenants, sans oublier les divertissements musicaux.

Ne connaissant pas encore le vietnamien, j’ai compris les discours grâce au dispositif électronique que l’on m’avait prêté, mais aussi, parfois, avec l’assistance souriante d’une personne fort charmante. Comme quoi la méconnaissance de la langue vietnamienne n’est pas dénuée d’avantages !

En résumé j’ai d’abord apprécié l’honneur d’être invité, puis j’ai côtoyé des amis, nouveaux pour la plupart mais dont j’ai respecté spontanément et naturellement les valeurs. Enfin j’ai assisté à un événement qui a réjoui tous ses témoins et tous ses participants, qui marquera le commencement d’une nouvelle histoire, celle du Viêt Nam moderne.

Marc Fournier

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