combien de Hamzah dans le monde ?
Communiqué d’ACAT
• • En 1997, l’Assemblée générale des Nations Unies proclame le 26 juin Journée internationale des Nations Unies pour le soutien aux victimes de la torture, afin de rendre effective l’application de la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants de 1987.
• 14 ans après, le contexte international devrait enfin faire tomber la chape de silence sur la question de la torture. Nous sommes confrontés chaque jour à des récits atroces, comme le calvaire du jeune Hamzah, martyr de la révolution syrienne à 13 ans, qui a horrifié la communauté internationale. Qu’il s’agisse de la Tunisie, de l’Egypte ou de la Syrie, les récits de torture nous sont quotidiennement rapportés. Ces scènes sont filmées en direct, et diffusées sur Facebook, Twitter ou YouTube (quand ces réseaux ne sont pas censurés, comme en Chine). Mais dans ces pays, malgré l’indignation internationale, la torture continue, au quotidien. Certaines victimes sont médiatisées, mais ce sont des milliers d’autres qui sont torturées dans un silence quasi général. Il existe beaucoup de Hamzah dans le monde.
• Les victimes, même celles qui ne sont pas médiatisées, doivent pouvoir compter sur la pression des peuples et des gouvernements, lesquels ne doivent pas s’indigner uniquement lorsque leurs intérêts sont en jeu, comme cela fut le cas en Lybie, ou parce que la situation nous est proche, géographiquement, historiquement et humainement. Il ne faut pas oublier par exemple que les droits de l’homme en Chine sont toujours bafoués, même si les jeux olympiques sont passés. Ou que la torture est systématique en Asie centrale, même si peu de gens savent situer cette zone sur une carte. Les manquements aux droits de l’homme ne doivent pas faire oublier à chacun qu’il est possible de protéger la dignité de l’homme et de faire pression sur les pays pratiquant la torture (Un pays sur deux, comme le rappelle notre