8 mars, Journée Internationale de la Femme à Paris

Viet Tan

A l’occasion de la Journée Internationale de la Femme, Viet Tan, la Communauté Birmane de France et l’Association des Jeunes Vietnamiens de Paris organisaient un colloque sur la condition de la femme et célébraient ses réalisations passées, présentes et futures.

C’est ainsi que le 7 mars 2010, à l’Espace FIAP (Paris, France),

  • Mme Chantal Brunel, Député de Seine et Marne, était amenée à parler de la condition féminine en France et dans le monde ;
  • M. Nguyên Ngoc Bao, Représentant Europe de Viet Tan, s’exprimait quant à l’importance du rôle des femmes dans le processus de démocratisation au Vietnam ;
  • Mme Khin Zin Minn, membre de la Communauté Birmane de France, nous parlait des femmes birmanes martyr ; et
  • Melle Lindsey Nefesh-Clarke, créatrice du site dédiée à la femme Women’s Worldwide Web (http://womensworldwideweb.org/) intervenait sur la liberté d’expression et la liberté d’opinion, le pouvoir de s’exprimer et de s’élever pour défendre les droits des femmes à travers le monde.

Ces intervenants furent ensuite amenés à répondre aux questions soulevées par la situation préoccupante de Mme Ang San Suu Kyi et des trois militantes vietnamiennes emprisonnées pour leurs actions pour les droits de l’homme et de la démocratie : Mmes Tran Khai Thanh Thuy, Lê Thi Cong Nhan et Pham Thanh Nghien.

D’autres ONGs, sans être invitées en tant qu’intervenantes directes, ont pris part au débat : M. Guy Castéran et Mme Sylvie Le Lan pour Amnesty International, et M. Christian Deudon et Mmes Jeanne Marie et Nicole Barrière pour le Pen Club France, démontrant ainsi le vif intérêt suscité par la conférence. Les échanges ont été animés et constructifs. A la fin du colloque, l’Association des Jeunes Vietnamiens de Paris a offert au public une danse sur le thème « Les Anges maintenus dans l’obscurité » en hommage aux femmes militantes pour les droits de l’homme maintenues en prison au Vietnam. Un cocktail de l’amitié organisé en clôture de soirée témoignait de l’amitié, de la solidarité et de la volonté des associations à travailler ensemble pour que les femmes de demain puissent enfin être libres et ne pas avoir peur de faire entendre leur voix.

Au-delà de cette conférence, nous espérons que cela a pu contribuer à faire connaître notre campagne pour faire libérer Tran Khai Thanh Thuy, Lê Thi Cong Nhan et Pham Thanh Nghien.

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