M. Nguyen Thanh Giang et le général Nguyen Nam Khánh sont victimes de menaces

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A l’attention du :

- Comité de surveillance de politique interne – Comité central
- Comité de politique interne – comité central
- Comité de la sécurité nationale du Parlement
- Ministère de la Défense
- Ministère de la Police de sûreté
- Office de la police de la ville de Hanoi

Un certain nombre de personnes aux abus de pouvoir, égarés, dénaturés, faisant partie de l’Office Central n°2, sont à l’origine du procès d’une extrême importance dit procès T4. Le général Vo Nguyen Giap, le général Nguyen Nam Khanh et plusieurs autres généraux vétérans de la révolution, ont écrit et exprimé leur opinion au Parti, à l’Etat, au gouvernement et au Parlement, leur demandant que ce dit procès soit publiquement jugé et devant l’ensemble du parti et du peuple.

Dans un esprit civique du citoyen responsable et sérieux, j’ai envoyé le 19 août 2004 aux dirigeants du Parti, de l’Etat, du gouvernement et du parlement un texte exposant mes points de vue sur ce procès tellement grave et leur ai soumis un certain nombre d’actions utiles dont la première serait “l’ouverture d’un procès en grande instance pour juger publiquement et justement toutes les personnes liées à cette affaire, en premier lieu MM. Le Duc Anh, Dang Vu Chinh et Nguyen Chi Vinh.”

Depuis, j’ai été constamment victime de calomnies et d’injures vulgaires par téléphone et de menaces par courrier. Je me permets de n’en citer que deux :

Celui sans date, sans signature ni adresse d’expéditeur “Je représente quelques blessés de guerre et anciens combattants du lieu où j’habite, vous avertis que vous êtes allé trop loin et vous conseille de vous ressaisir avant qu’il ne soit trop tard. Ne nous obligez pas à passer à l’acte pour vous punir.”

Celui daté du 20 octobre 2004 dit : “Nous, anciens soldats et blessés de guerre dont certains gravement mutilés, vivant et travaillant actuellement dans la province de Hoa Binh, malgré notre âge avancé, après lecture de votre article, sommes extrêmement furieux et avons décidés dans les jours qui viennent de nous rendre en masse devant chez vous pour en finir avec vous.” 7 signatures y figurent. Les auteurs se prétendent être des gens âgés, mutilés, vivant à la province de Hoa Binh mais leurs signatures reflètent plutôt l’image d’un « can bô » de grade moyen, supérieur.

Tous ces courriers ont été envoyés par poste à moi-même, à mon épouse, à mes enfants ainsi qu’à mes proches et nous sommes souvent accusés d’être “des forces démocratiques”.

Le 27 octobre 2004, en fin d’après-midi, sur la route me menant à l’école pour chercher mon petit-enfant, au niveau des rues Lang Ha – Thanh Xuan, un homme d’âge moyen s’est volontairement jeté contre ma voiture puis m’insulte et me cherche querelle. Avisé, je me suis retenu. Le dévisageant de près, il n’a aucunement une tête de voyou mais plutôt celle d’un “can bô”.

A travers ces événements, il m’est donc facile de conclure que ces gens ne sont pas tous des anciens militaires ou des blessés de guerre. S’ils le sont tous vraiment, ils m’auraient déjà ouvertement dénoncé à l’opinion publique ou aux instances de sécurité et auraient demandé à l’état de me poursuivre en justice (nul besoin de m’envoyer des lettres anonymes). En agissant ainsi, ils pouvaient le faire sans ménagement avec à coup sûr les appuis nécessaires, voire même récompensés.

A noter que dans le même laps de temps, des injures et des menaces sous différentes formes et sous diverses degrés d’intensité sont aussi adressées au général Nguyen Nam Khanh et à sa relation.

Il n’est pas besoin de pointer du doigt ou de dénommer quiconque. Tout le monde sait parfaitement qui ils sont.

Ignorants et en plus issus de l’armée, aux derniers sursauts de leur vie, ils perdent facilement la raison et s’emportent dans la violence. Je me dois donc de vous avertir urgemment de la situation.

Face à eux, je n’ai aucune frayeur ni ne ressens aucun plaisir quant à les voir se faire sanctionnés. Les enfermer ne serait que salir les prisons. Les fusiller ne serait que gaspiller les munitions.

La seule chose que je redoute, c’est de voir leur bêtise et leur violence deviennent des actes ; alors cela ne fera qu’accroître la déjà mauvaise réputation du Parti, de l’Etat et les conséquences néfastes incalculables qui s’en suivent vont se coller à mon peuple, à mes compatriotes, à mes êtres chers auxquels je porte un profond respect et un grand amour et pour qui je prends part à la lutte sans me soucier du danger.

Hanoi, le 28 octobre 2004

Nguyen Thanh Giang

adresse : 6 Khu tap the Dia vat ly May bay

Trung Van – Tu Liem – Ha Nôi

Téléphone : 5 534370

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