25 janvier 2019
Contact: Dr. Phong Nguyen +61 487 193 896
La police de Saigon a arrêté le 13 janvier 2019 M. Chau Van Kham, membre du Viet Tan, et Nguyen Van Vien, membre de la Fraternité pour la Démocratie.
Citoyen australien, Chau Van Kham est un membre bien connu de la communauté vietnamienne de Sydney. C’est un militant de longue date pour la démocratie, travaillant avec la société civile sur le terrain au Vietnam et faisant campagne pour les droits de l’homme avec les élus australiens à Canberra. Il est récemment rentré au Vietnam pour un voyage d’étude sur les droits de l’homme. Compte tenu de la répression en cours et de son profil relativement élevé, M. Kham est entré au Vietnam par le Cambodge au début du mois de janvier.
Chau Van Kham a été arrêté alors qu’il rencontrait Nguyen Van Vien, citoyen vietnamien et membre de la Fraternité pour la Démocratie. M. Kham est détenu au secret depuis presque deux semaines et sans possibilité de visite consulaire de l’Australie. Les autorités vietnamiennes n’ont communiqué aucune information concernant la détention de l’une ou l’autre personne.
Viet Tan est une organisation en faveur de la démocratie qui défend les droits de l’homme et la justice sociale par des moyens pacifiques. La Fraternité pour la Démocratie est une organisation de la société civile qui s’emploie à former et à informer les Vietnamiens sur leurs droits fondamentaux.
« Nous appelons à la libération immédiate de Chau Van Kham et de Nguyen Van Vien. M. Kham est rentré au Vietnam pour évaluer la situation des droits de l’homme dans son pays d’origine. Nous sommes conscients du fait que la police vietnamienne a une longue habitude d’accuser des militants pacifiques avec de fausses accusations », a déclaré le Dr Phong Nguyen, représentant de Viet Tan en Australie.
Viet Tan et la famille de Chau Van Kham sont en contact étroit avec le ministère australien des Affaires étrangères et des membres du Parlement.
Le gouvernement vietnamien est largement reconnu comme un violeur en série des droits de l’homme. Lors du dernier examen périodique universel des Nations unies, des dizaines d’États membres ont appelé Hanoi à respecter les droits fondamentaux et à libérer tous les prisonniers politiques.
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