En guise de remerciement

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Le Quoc Quan

J’ai passé 100 jours en prison et j’ai retrouvé la liberté

Je ne peux pas exprimer par écrit toute ma gratitude envers tous les soutiens que j’ai reçus de la part de mes amis et de mes proches durant cette période difficile.

Lorsque j’étais encore en prison, durant les moments de tension extrême, je me consolais en me disant : « tu peux craquer et disparaître à jamais dans ces geôles mais la liberté, la démocratie et les droits de l’homme pour notre peuple doivent être gravés dans l’esprit. Des millions de personnes partagent ces valeurs et marchent à tes côtés. »

Ma liberté m’incite à m’exprimer pour demander cette liberté en faveur de mes compagnons de lutte, de mes collègues, et en premier lieu en faveur de mon associée – maître Tran Thi Thuy Trang – une personne toujours simple et modeste, qui ne cherche qu’à aider son prochain.

Ma liberté nous permet d’être fiers de la lutte persévérante et sans concession pour la justice, aussi bien sur le plan juridique qu’au niveau diplomatique. Elle montre la valeur et la force de l’unité.

De plus, je pense que ma liberté est un miracle. Entre les quatre murs de la prison, j’avais parfaitement conscience des efforts fournis aussi bien à l’intérieur du Viêt Nam qu’à l’étranger, aussi bien sur terre que dans le ciel, depuis les soutiens des personnalités jusqu’aux prières silencieuses.

Je porte une dette surnaturelle.

Aussi, afin de tous vous remercier, je me permets de citer la Bible, un livre où chaque mot, chaque virgule a un sens : « Jusqu’au bout j’ai combattu le beau combat, achevé ma course, gardé la Foi » (2 Tm 4,7) [2ème Lettre de Saint Paul à Timothée, NDT].

Hà Nôi, 8 juillet 2007

Le Quoc Quan, avocat.

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