Nouvelles du Vietnam – 9 décembre 2004

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Hà Nội refuse d’accorder un visa à la députée Loretta Sanchez

Le 30 novembre 2004, le gouvernement vietnamien a refusé d’accorder un visa à la députée américaine Loretta Sanchez alors que celle-ci manifestait son désir de se rendre au Viet Nam. Afin de justifier cette décision, Mme Tôn Nữ Thị Ninh, vice-présidente de la Commission des Affaires Etrangères du Parlement vietnamien a déclaré que Mme Sanchez “manque d’objectivité et de bonne volonté envers le Viet Nam”. Et Tôn Nữ Thị Ninh ajoute que la visite de la députée Loretta Sanchez “n’apportera aucun bénéfice pour les relations bilatérales américano-vietnamiennes”. C’est la deuxième fois que les autorités communistes refusent de laisser venir la députée de Californie.

Devant cette décision arbitraire, Mme Sanchez a déclaré qu’elle “était attristé mais pas étonnée. Car encore une fois, l’Etat vietnamien a montré qu’il ne veut pas dialoguer avec ceux et celles qui ne partagent pas ses opinions. Je pense qu’un gouvernement qui ne veut pas dialoguer avec des personnes d’autres bords politiques dans un esprit d’ouverture et de bonne volonté est une chose regrettable”.

La députée Sanchez n’a cessé d’appeler les dirigeants vietnamiens à changer leur politique en stoppant les violations des Droits de l’Homme et des libertés religieuses. Elle a largement contribué à faire connaître ce problème auprès de ses collègues du Congrès des Etats-Unis et milite afin que les Droits de l’Homme ne soient jamais oubliés dans les relations américano-vietnamiennes. Loretta Sanchez fait partie des membres fondateurs du Comité américano-vietnamien dont le but est de faire progresser le respect des Droits de l’Homme au Viet Nam. Mme Sanchez est également un ardent défenseur de la communauté vietnamienne en Californie, la plus grande communauté vietnamienne d’outre-mer de par son nombre.

Plus de 5000 personnes réclament le maintien du drapeau jaune de l’ancien Sud Vietnam à Fairfield.

A Fairfield, dans la banlieue de Sydney, Australie, le dimanche 28 novembre dernier s’est tenue la cérémonie d’inauguration du mémorial des soldats australiens et vietnamiens tombés durant la guerre dans les années 60 et 70. Plus de 5000 personnes se sont rassemblées dans le parc de Cabravale pour assister à la cérémonie. Les personnes présentes ont également demandé à la municipalité de respecter sa décision initiale de maintenir indéfiniment sur ce mémorial le drapeau australien et celui des Vietnamiens libres, à savoir 3 bandes rouges sur un fond jaune. Le conseil municipal de Fairfield avait voté fin septembre 2004 le maintien du drapeau jaune à 3 bandes rouges. Mais devant les pressions exercées par les autorités communistes vietnamiennes, la municipalité voulait faire marcher arrière et retirer le drapeau jaune après la cérémonie. Dès que ce revirement fut connu, la communauté des Vietnamiens de Sydney et d’Australie s’est fortement mobilisée pour demander le maintien du drapeau jaune après la cérémonie d’inauguration du mémorial.

Sous la direction du Comité Exécutif de la Communauté, les Vietnamiens de la Nouvelle Galle du Sud ont multiplié les démarches afin que la municipalité respecte son engagement et serve les intérêts de ses citoyens au lieu de céder à une dictature communiste.

Le Sida progresse fortement au Viet Nam

Selon l’agence AFP à Ha Noi, le virus HIV se propage rapidement dans ce pays et la contamination atteint des niveaux préoccupants, plus particulièrement chez les jeunes. Représente de l’ONUSIDA au Viet Nam, Mme Nancy Fee précise que 62% des 84 000 séro-positifs ont entre 20 et 29 ans. Ce point est particulièrement alarmant pour l’avenir du Viet Nam.

Aujourd’hui, le virus continue de sévir dans les populations à risques comme les toxicomanes et les prostituées. Cependant, les spécialistes de la maladie constatent que de plus en plus, les nouvelles contaminations se font à l’extérieur de ces 2 populations à risques, notamment parmi les femmes enceintes.

Selon l’ONUSIDA, plus de 215 000 personnes sont touchées par cette maladie, dont 84 000 l’ont développée, ce qui représente un foyer sur 75, “une tragédie pour le Vietnam et pour des centaines de milliers de familles à travers le pays”, souligne Mme Kathleen Cravero, sa directrice. Les prévisions tablent sur le chiffre de 300 000 personnes touchées par le sida dans les années à venir.

Les investisseurs internationaux demandent des réelles réformes au Viet Nam

Selon une dépêche de l’agence AP, les investisseurs internationaux et les bailleurs de fonds du Viet Nam demandent à celui-ci d’être plus volontaire dans ses réformes, notamment sur le plan législatif et fiscal, ainsi qu’une lutte plus efficace contre la corruption. La semaine dernière, la Chambre de commerce des Etats-Unis a déclaré que les investisseurs américains ne veulent plus investir au Vietnam du fait de la corruption ouverte et généralisée qui y sévit.

Ces paroles ont été répétées à maintes reprises durant les différents congrès et réunions internationaux sur la question des investissements directs étrangers au Viet Nam. Outre la corruption, les investisseurs se plaignent beaucoup des lois à géométries variables suivant la province, ainsi que de la fiscalité changeante suivant l’humeur du percepteur.

Devant les appels incessants des investisseurs et de la Banque Mondiale, les autorités vietnamiennes ont déclaré au début du mois qu’elles allaient s’attaquer au problème de la corruption. Mais jusqu’ici, cela reste une déclaration sans effet.

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