La condamnation du blogueur Dieu Cay confirmée en appel

Share on facebook
Share on google
Share on twitter
Share on whatsapp
Share on email
Share on print
Share on facebook
Share on google
Share on twitter
Share on whatsapp
Share on email
Share on print
JPEG - 6.7 ko

Reporters sans frontières condamne la décision prise par la cour d’appel de Hô Chi Minh-ville, le 4 décembre 2008, de confirmer la peine de deux ans et demi de prison du blogueur Dieu Cay pour “fraude fiscale”.

“La cour n’a pas pris en compte les nouvelles preuves apportées pour la défense de Dieu Cay. Il s’agit d’un procès bâclé prouvant spectaculairement que les autorités s’acharnent sur un blogueur. Le verdict de la cour d’appel est une décision injuste issue d’une accusation infondée”, a déclaré l’organisation.

Selon les autorités, Dieu Cay n’aurait pas payé d’impôt depuis dix ans pour des locaux dont il est le propriétaire. Lors de l’audience du 4 décembre, la défense a fourni les preuves selon lesquelles son ex-femme aurait exprimé le souhait de les payer en février 2008, mais elle s’était heurtée au refus de la police. “C’est une condamnation préméditée par les autorités. La police a refusé que Dieu Cay paye ses taxes pour fabriquer les preuves de sa culpabilité”, a déclaré l’avocat de Dieu Cay à Reporters sans frontières.

http://www.rsf.org/article.php3?id_article=29522


Vietnam : la condamnation d’un blogueur confirmée en appel

AFP 04.12.08 | 11h32

La condamnation d’un célèbre blogueur vietnamien, Dieu Cay, à deux ans et demi de prison pour fraude fiscale a été confirmée en appel jeudi, a-t-on appris de source judiciaire et auprès d’un de ses avocats.

“Après plusieurs heures de débats avec ses avocats, la Cour a confirmé en appel la condamnation à deux ans et demi prononcée contre Nguyen Hoang Hai (le vrai nom de Dieu Cay, NDLR) en première instance pour fraude fiscale”, a affirmé Phan Tanh, un responsable de la Cour de Ho Chi Minh-Ville (ex-Saïgon, sud) où s’est tenu le procès.

L’organisation de défense des médias Reporters sans frontières avait dénoncé les conditions de l’appel, auquel la presse étrangère n’a pas pu assister, avant même sa tenue. RSF avait déploré le faible temps de préparation laissé à la défense, “moins de quinze jours”.

Reporters sans frontières juge infondées les accusations de fraude fiscale et estime que les autorités cherchent surtout à “faire taire (la) voix” de Dieu Cay, “membre fondateur du groupe de blogueurs baptisé le +Club des journalistes libres+” et “l’un des activistes les plus connus au Vietnam”.

L’organisation rappelle que, selon son fils, le blogueur était avant son arrestation “étroitement surveillé depuis sa participation, début 2008, à des manifestations (…) contre la politique chinoise dans les archipels des Paracels et Spratleys”.

Hanoï, qui comme Pékin revendique la souveraineté sur ces archipels, avait dans un premier temps autorisé ces manifestations. Mais, toujours soucieuse de ménager son alliée communiste, elle y avait très vite mis un terme. Dieu Cay avait été arrêté juste avant le passage de la flamme olympique dans l’ex-Saïgon fin avril, que le Vietnam avait promis sans heurts à la Chine. Le procès en appel intervenait alors que, selon la presse vietnamienne, Hanoï travaille pour ce mois-ci à une “régulation” des blogs.

Selon le vice-ministre de l’Information, Do Quy Doan, cité par Vietnam News (quotidien de l’Agence vietnamienne d’information, officielle), l’idée est de “donner un cadre pour aider les blogueurs à comprendre l’étendue des activités qui leur sont permises”.

http://www.lemonde.fr/web/depeches/texte/0,14-0,39-37794122,0.html

Share on facebook
Share on google
Share on twitter
Share on whatsapp
Share on email
Share on print

Derniers articles

Action collective pour les îles Paracel et Spratly

Aujourd’hui, la communauté internationale s’accorde à dire que la République populaire de Chine mène des actions de plus en plus agressives dans la région indo-pacifique, notamment en mer de Chine méridionale. Ces hostilités ont commencé il y a 49 ans avec l’invasion chinoise des îles Paracels (Hoàng Sa) le 19 janvier 1974,