Des parlementaires demandent à Bush de faire pression sur les dirigeants vietnamiens à propos des droits de l’homme

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Le Président Bush et le Premier ministre Nguyen Tan Dung doivent se rencontrer la semaine prochaine

Par BRITTANY LEVINE

WASHINGTON – Les droits de l’homme en premier lieu, le bussiness après. C’est ce que le Président Bush a besoin de garder à l’esprit quand il rencontrera le Premier ministre du Vietnam mardi prochain, déclarent des parlementaires ce jeudi dans une conférence de presse au Capitol sur les droits de l’homme.

Depuis que le Vietnam a obtenu des relations de libre-échange avec les États-Unis, la situation des droits de l’homme s’est dégradée, déclarent les membres de la Chambre des Représentants. Pour inverser la tendance, durant la rencontre de la semaine prochaine, Bush doit « insister fermement pour des améliorations concrètes et par écrit, » que tous les prisonniers politiques soient libérés, et pour le maintien des libertés religieuse, d’expression et de réunion, dit Loretta Sanchez.

« Le Vietnam est en train de devenir de moins en moins libre », déclare Sanchez, député démocrate de Garden Grove. « Il appartient à la communauté internationale et à nous de le nettoyer. »

Si ces exigences ne sont pas remplies, le Vietnam devrait être mis par le Département d’État sur la liste des pays particulièrement préoccupants, disent plusieurs membres du caucus Vietnam et les droits de l’homme. Être sur cette liste pourrait empêcher le Vietnam de recevoir l’aide américaine et nuire au commerce.

Selon un communiqué de presse de la Maison Blanche, Bush envisage de discuter des sujets tels que l’intégration économique, les changements climatiques et le Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations Unies avec le Premier ministre, Nguyen Tan Dung. Bush a aussi prévu de parler avec lui sur l’importance de la liberté d’expression, des libertés de réunion et de religion.

« Ils ont joué un jeu, mené par quelques imbéciles, jusqu’à ce qu’ils obtiennent les « x » dans les cases sur les affaires, » a déclaré Frank Wolf, député républicain de Virginie, Co-président du Caucus des droits de l’homme. « L’ambassade des États-Unis au Vietnam devrait être une île de liberté et il s’est transformé en une île pour les affaires. »

Les droits de l’homme au Vietnam ont été une préoccupation de longue date du Capitol. L’an dernier, la Chambre a adopté à une écrasante majorité le Vietnam Human Rights Act, qui interdit l’assistance non-humanitaire au Vietnam à moins que le gouvernement ne cesse les violations des droits de l’homme. Trois députés d’Orange County – Dana Rohrabacher, Ed Royce et Sanchez ont présenté ce projet de loi, qui est mort au Sénat.

« Le Sénat des États-Unis a reçu la note « F » pour ne pas avoir adopter le Vietnam Human Rights Act, » déclare Royce, député Républicain de Fullerton. Il a également promis de poursuivre la lutte pour l’adoption de cette loi.

L’arrestation l’année dernière de Nguyen Quoc Quan, un citoyen américain de Sacramento, et d’autres membres du Viet Tan, un groupe pro-démocratie, par la police vietnamienne a été mentionné à plusieurs reprises à titre d’exemples de violations des droits de l’homme. Quan a été reconnu coupable de terrorisme après avoir été arrêté en train de distribuer des brochures, qui demandaient un changement pacifique au Vietnam.

Quan, qui a passé six mois dans une petite et chaude cellule à Saigon, a été libéré le mois dernier et est rentré chez lui à Sacramento. L’année dernière, avec Royce, Sanchez s’est prononcée contre l’arrestation.

L’été dernier, Bush a parlé avec le président vietnamien Nguyen Minh Triet. Pour convaincre Bush de parler avec Triet des droits de l’homme, plusieurs groupes vietnamiens ont manifesté à Orange County, Washington et à New York. Le Congrès a également tenu des réunions avec Bush quelques jours avant l’arrivé de Triet pour souligner la nécessité d’une réforme sur les droits de l’homme au Vietnam. Les droits de l’homme ont été abordés au cours de cette rencontre.

Bien que les violations des droits de l’homme aient continué en dépit de cette réunion, le Congrès et les groupes d’activistes vietnamiens doivent continuer à faire pression pour les réformes, dit Sanchez.

« Nous devons continuer à faire jusqu’à ce que quelque chose change, et que tout change. Regardez l’Afrique du Sud, la Russie, » dit Sanchez. « Nous devons maintenir la pression de l’extérieur pour soutenir ceux qui, comme M. Quan, à l’intérieur, prennent de réels risques. »

http://www.ocregister.com/articles/rights-human-vietnam-2072337-bush-sanchez

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