Le gouvernement vietnamien détient quatre membres de Viet Tan

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Viet Tan – Parti pour la Réforme du Viêt Nam
BP 33 – 94241 L’Haÿ les Roses – FRANCE ;
Tél : +33 (0) 1 5630 9612 – Email : media@viettan.org

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Contacts :
- M. Nguyen Ngoc Binh : +33 (0) 6 6379 9256

Communiqué de presse du 9 septembre 2010

Le gouvernement vietnamien détient quatre membres du Viet Tan

Ces dernières semaines, les autorités vietnamiennes ont discrètement arrêté un certain nombre de militants, parmi eux des personnes accusées de « tentative de renversement du gouvernement socialiste » pour leur engagement au sein de Viet Tan. Afin de prévenir la campagne de répression contre ces personnes et leurs familles, nous apportons à l’attention du public la détention de quatre membres Viet Tan :

  1. M. Pham Minh Hoang, 55 ans, professeur à l’Ecole Supérieure Polytechnique de Hochiminh-ville, arrêté le 13 août 2010 à Saigon.
  2. Pasteur Duong Kim Khai, 52 ans, membre de l’Église mennonite du Vietnam, arrêté le 10 août 2010 à Saigon.
  3. Mme Tran Thi Thuy, 39 ans, commerçante, arrêtée le 10 août 2010 à Dong Thap.
  4. M. Nguyen Thanh Tam, 57 ans, agriculteur, arrêté le 18 juillet 2010 à Ben Tre.
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En haut : Pham Minh Hoang et Duong Kim Khai
En bas : Tran Thi Thuy et Nguyen Thanh Tam

Pham Minh Hoang est un intellectuel et patriote soucieux de l’avenir des jeunes du pays. En plus de connaissances techniques, il a enseigné les compétences de leadership et de responsabilité civique à ses élèves. Il a activement participé à la campagne pour affirmer la souveraineté vietnamienne sur les Paracel et les îles Spratly, protesté contre la décision du gouvernement de permettre à une entreprise d’Etat chinoise d’exploiter des mines de bauxite sur les hauts plateaux du centre, et écrit des articles sur son blog à propos des questions d’intérêt national, sous le pseudonyme Phan Kien Quoc.

Le pasteur Duong Kim Khai a cherché à appliquer les enseignements religieux dans la vie quotidienne, au service des autres malgré les difficultés personnelles. En plus de s’occuper de sa congrégation, au cours des dix dernières années il a activement aidé les agriculteurs, toutes confessions, dépossédés de leurs terres à dans les provinces Ben Tre et Dong Thap à déposer leurs plaintes contre l’état.

Nguyen Thanh Tam et Tran Thi Thuy se sont mobilisés sans relâche pour la justice sociale au nom des agriculteurs des provinces Ben Tre et Dong Thap qui ont perdu leurs terres au cours de ces 20 dernières années.

En réponse à ces arrestations, le Viet Tan affirme que :

  • Accuser des citoyens qui font la promotion pacifiquement pour des changements politiques de « tentative visant à renverser le gouvernement socialiste » ou de tout autre crime dans le Code pénal du Vietnam est sans fondement et anti-démocratique.
  • Adhérer à un parti politique et participer à des activités politiques sont des droits de l’homme fondamentaux inscrits dans la Déclaration universelle des droits de l’homme auquel le Vietnam est signataire.

Au nom de tous les Vietnamiens emprisonnés pour leurs opinions politiques, y compris nos membres ci-dessus, Viet Tan met au défi le régime de démontrer pourquoi la formation des jeunes, la défense de l’environnement du pays et la souveraineté territoriale, l’exercice de la liberté de religion et faire campagne pour la justice sociale sont considérés comme « tentatives visant à renverser le gouvernement socialiste. »

Nous mettons au défi le régime de Hanoi de permettre aux citoyens d’exprimer leurs griefs lors d’un forum public sans les arrêter ; laisser les gens préoccupés par la menace de la Chine de s’exprimer sur la souveraineté vietnamienne sans être mis en prison, et permettre à tous qui sont en désaccord avec le Parti communiste de s’engager dans des activités politiques pacifiques sans être terrorisés par l’appareil de sécurité de l’Etat.

Viet Tan est engagé dans une lutte non-violente pour mettre fin aux injustices sociales, la promotion sociale et la mobilisation du peuple tout entier pour contribuer au développement de la nation, dans la démocratie, la justice et l’égalité.

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