Le Vietnam relâche l’éditeur Bui Chat arrêté sans raison

Share on facebook
Share on google
Share on twitter
Share on whatsapp
Share on email
Share on print
Share on facebook
Share on google
Share on twitter
Share on whatsapp
Share on email
Share on print

Mais garde un oeil sur lui…

4 mai 2011 par Clément S.

L’International Publishers Association vient d’informer que l’éditeur Buit Chat, fondateur de la maison d’édition Giay Vun, a été relaxé par les autorités vietnamiennes. Le président de l’IPA, Bjorn Smith-Simonsen avait alerté la communauté suite à une arrestation qui semblait réellement abusive.

Selon les informations données dans le communiqué de l’IPA, on apprend que si l’éditeur a bien été relâché, il « reste sous surveillance et sera sujet à un interrogatoire suivi par les autorités du Vietnam ».

L’éditeur a été remis en liberté le 2 mai, manifestement, après une arrestation le 30 avril, alors qu’il revenait de la Foire du livre de Buenos Aires. Il y avait reçu le prix Liberté de Publier, pour son travail d’éditeur indépendant dans le domaine de la poésie notamment.

Pour autant, l’IPA ne cache pas son inquiétude et appelle le pays à relâcher définitivement l’éditeur, qu’on lui restitue le prix qu’il a remporté, mais également qu’on assure qu’aucune charge criminelle ne seront portées contre lui.

La police avait fouillé largement son appartement, dès son retour de Buenos Aires, et mis sous détention, sans que ses proches ni sa famille ne soient avertis de l’endroit de son incarcération. « L’IPA appelle les gouvernements et les défenseurs des droits de l’Homme et de la Liberté d’expression de rejoindre les éditeurs réclamant la libération définitive et complète de Bui Chat », explique le communiqué.

« Nous continuons d’exhorter les autorités vietnamiennes à le libérérer », conclut l’IPA.

Share on facebook
Share on google
Share on twitter
Share on whatsapp
Share on email
Share on print

Derniers articles

Action collective pour les îles Paracel et Spratly

Aujourd’hui, la communauté internationale s’accorde à dire que la République populaire de Chine mène des actions de plus en plus agressives dans la région indo-pacifique, notamment en mer de Chine méridionale. Ces hostilités ont commencé il y a 49 ans avec l’invasion chinoise des îles Paracels (Hoàng Sa) le 19 janvier 1974,