RSF demande la libération d’autres cyberdissidents au Vietnam

Share on facebook
Share on google
Share on twitter
Share on whatsapp
Share on email
Share on print
Share on facebook
Share on google
Share on twitter
Share on whatsapp
Share on email
Share on print

HANOI, 27 jan 2006 (AFP) – – L’organisation Reporters sans frontières (RSF) a réclamé vendredi la libération de plusieurs cyberdissidents détenus au Vietnam, après celle, cette semaine, d’un militant de 50 ans qui demeure en résidence surveillée.

Nguyen Khac Toan, ancien officier de l’armée nord-vietnamienne, avait été condamné en décembre 2002 pour “espionnage”. Il a lui-même annoncé avoir été libéré mardi au tiers de sa peine pour bonne conduite à l’occasion d’une amnistie accordée pour le traditionnel nouvel an lunaire.

“Reporters sans frontières se réjouit de cette libération, mais déplore le maintien en résidence surveillée du cyberdissident”, indique un communiqué.

L’organisation “rappelle que deux autres cyberdissidents, le docteur Pham Hong Son, dont l’état de santé est très préoccupant, et l’intellectuel Nguyen Vu Binh, sont toujours emprisonnés au Vietnam pour avoir exprimé sur internet leurs opinions en faveur de la démocratie”.

Ces deux dissidents purgent des peines respectives de cinq et sept ans d’emprisonnement.

RSF souligne être aussi sans nouvelle de trois jeunes internautes arrêtés en octobre dernier à Ho Chi Minh-Ville (sud).

“Ces jeunes gens, accusés d’avoir violé l’article 19 du code pénal en incitant la population à +renverser le pouvoir+, seraient en fait détenus pour avoir simplement participé à un forum de discussions démocrate hébergé sur Pal Talk (paltalk.com)”, assure RSF.

Plusieurs autres dissidents ont été emprisonnés au Vietnam ces dernières années après avoir utilisé internet pour exprimer leur désaccord avec le régime communiste, qui ne tolère aucune contestation.

Share on facebook
Share on google
Share on twitter
Share on whatsapp
Share on email
Share on print

Derniers articles

Action collective pour les îles Paracel et Spratly

Aujourd’hui, la communauté internationale s’accorde à dire que la République populaire de Chine mène des actions de plus en plus agressives dans la région indo-pacifique, notamment en mer de Chine méridionale. Ces hostilités ont commencé il y a 49 ans avec l’invasion chinoise des îles Paracels (Hoàng Sa) le 19 janvier 1974,