Une occasion pour le président Obama de redéfinir les relations américano-vietnamiennes

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23 juillet 2013

Les États-Unis ont raison de considérer le Vietnam comme un pays stratégique. Avec sa population dynamique et un énorme potentiel économique, le Vietnam a le potentiel de contribuer à la stabilité et à la prospérité de la région.

Mais le Vietnam est également le nouveau Myanmar en termes de répression. Le régime de Hanoi continue de détenir des militants pacifiques, censurer Internet et bloquer le développement de la société civile. Le nombre de procès politiques a augmenté au cours de la dernière année.

Quand ils vont se rencontrer cette semaine, le président Obama devrait rappeler à Truong Tan Sang que la clé pour libérer le potentiel économique du Vietnam et d’assurer sa sécurité est de rendre le pouvoir à ses habitants. Cela ne peut se produire qu’à travers une véritable liberté politique, à commencer par la libération des militants tels que l’avocat défenseur des droits de l’homme Le Quoc Quan, le blogueur Dieu Cay et le musicien Viet Khang.

Si les Etats-Unis doivent développer une relation stratégique avec le Vietnam, cela doit passer par un Vietnam où les étudiants peuvent librement bloguer sur les défis de la politique étrangère du pays et où les citoyens peuvent manifester pacifiquement pour les défendre les intérêts territoriaux de leur pays. Cela doit passer par un Vietnam dans lequel le rôle de l’armée est de défendre la patrie, pas un parti politique.

De même, si les Etats-Unis doivent établir un Partenariat Trans-Pacific de haute qualité avec le Vietnam, Hanoi doit respecter l’état de droit et les lois internationales. Malheureusement, ce n’est pas le cas dans la République Socialiste du Vietnam, où le gouvernement recours à des accusations d’évasion fiscale pour faire taire la dissidence et piétine ses engagements internationaux sur les droits de l’homme.

Pratiquement tous les Vietnamiens souhaitent des liens plus étroits avec les États-Unis À bien des égards, les intérêts des Américains et Vietnamiens sont convergents sur le plan économique, la sécurité régionale et l’ouverture politique. Le président Obama a maintenant une occasion de se tenir aux côtés du peuple vietnamien.

Truong Tan Sang est le président de la République Socialiste du Vietnam, mais les citoyens ne l’ont jamais élu à cette charge. À court terme, il peut être nécessaire pour Washington de traiter avec des autocrates. Mais pour faire avancer les intérêts américano-vietnamiens à long terme, le président Obama doit se remémorer les paroles de son second discours d’investiture : « nos intérêts et notre conscience nous obligent à agir au nom de ceux qui aspirent à la liberté. »

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