Vietnam : un prêtre dissident dénonce les violations des droits de l’homme

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12 juin 2010

Le prêtre dissident vietnamien Nguyen Van Ly qui affirme avoir passé 17 ans en prison depuis 1977, clame son innocence dans une lettre aux Nations unies et accuse le régime communiste vietnamien de ne pas respecter les droits de l’homme en violation de ses engagements internationaux.

Emprisonné à quatre reprises, le prêtre avait annoncé en mars avoir été remis en liberté provisoire pour être soigné pour une tumeur au cerveau.

Sa lettre adressée aux Nations unies, datée du 8 juin et dont l’AFP a eu copie samedi, a été envoyée également à des organisations internationales de défense des droits de l’homme. “J’ai toujours été innocent car j’ai toujours agi dans le cadre des lois internationales, ce que doivent faire les autorités communistes vietnamiennes si elles veulent rester membre des Nations unies”, écrit-il.

Ly a été condamné en 2007 pour propagande contre l’Etat à huit ans de prison, une sentence condamnée internationalement. L’Union européenne le considère comme un “prisonnier de conscience”. Il avait notamment été accusé d’être à l’origine du “bloc 8406”, un mouvement pro-démocratie né le 8 avril 2006 et appelant au multipartisme.

En l’arrêtant, en le condamnant et en saisissant ses biens, le régime a “gravement violé les règles internationales” auxquelles il a pourtant souscrit, affirme le prêtre.

Le Vietnam a ratifié le Pacte international relatif aux droits civils et politiques des Nations unies.

Le prêtre dissident demande au gouvernement la restitution de quelque 200 livres dont des bibles, mais aussi d’ordinateurs, de documents sur la justice, la démocratie et les droits de l’homme, ainsi que de vêtements sacerdotaux qui ont été saisis.

Atteint d’une paralysie partielle en prison, il demande aussi plus de 500.000 dollars d’indemnisation au titre du préjudice médical et appelle le gouvernement à mettre fin “à la répression et l’emprisonnement” de ceux qui luttent pour la justice, la liberté et la démocratie.

Joint par téléphone en mars dans sa maison familiale de Hué (centre) où il était en résidence surveillée, Ly avait précisé qu’après son traitement médical, il devrait retourner en prison. A l’issue d’une période d’un an, sa famille devait toutefois pouvoir demander une nouvelle suspension de peine si sa santé continuait à se dégrader.

http://www.la-croix.com/afp.static/pages/100612083543.cz40mro5.htm

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