Vietnam/mines de bauxite : nouvelle plainte contre le Premier ministre

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4 juillet 2009

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HANOI – Une nouvelle plainte a été déposée contre le Premier ministre vietnamien, Nguyen Tan Dung, pour violation des lois environnementales en lien avec des projets controversés de mines de bauxite, a indiqué samedi son auteur.

Cu Huy Ha Vu avait intenté, le 11 juin, une action contre le chef du gouvernement devant la Cour populaire de Hanoï. Mais, faute de “base légale”, la juridiction avait refusé d’examiner sa plainte.

Le juriste, qui veut faire annuler une décision signée en 2007 par Nguyen Tan Dung et permettant la mise en oeuvre de gigantesques plans d’exploitation de bauxite, s’est donc tourné vers la juridiction supérieure, la Cour populaire suprême.

La nouvelle plainte, “renforcée” d’une référence à un article de la Constitution vietnamienne sur la protection de l’environnement, a été déposée vendredi, a-t-il indiqué à l’AFP.

Les projets de bauxite, avec technologies ou investissements chinois, suscitent de virulentes critiques au Vietnam depuis plusieurs mois, dans une société pourtant habituée à l’autocensure.

Scientifiques, intellectuels et même militaires dénoncent des risques sociaux, environnementaux et surtout de mainmise de Pékin sur la région stratégique des Hauts plateaux du centre du pays, surnommée le “Toit de l’Indochine”.

Dans sa décision de ne pas examiner la plainte, la Cour de Hanoï avait en revanche soutenu sans ambiguïté le geste de Nguyen Tan Dung, estimant qu’il mettait en oeuvre “une juste politique” du Parti. Dans la foulée, la fédération des avocats du Vietnam avait fait remarquer que Cu Huy Ha Vu, contrairement aux informations parues dans les médias, ne détenait pas le titre d’avocat.

Le juriste, docteur en droit, a reconnu ne pas pouvoir s’enregistrer comme avocat, expliquant que sa qualité de fonctionnaire l’en empêchait. Mais dénonçant une manoeuvre destinée à “ternir (son) image” et “stopper” son action, il a affirmé avoir la formation requise au Vietnam pour exercer la profession et que la loi l’autorisait, même sans licence, à plaider au civil.

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