Frédérique Ries questionne la Commission sur le sort de trois militantes vietnamiens pour la démocratie

Share on facebook
Share on google
Share on twitter
Share on whatsapp
Share on email
Share on print
Share on facebook
Share on google
Share on twitter
Share on whatsapp
Share on email
Share on print

Le 30 mars 2010, Frédérique Ries, députée européene belge, membre du Mouvement Réformateur, a envoyé une question écrite à la Commission Européenne à propos des militantes vietnamiennes pour la démocratie : Tran Khai Thanh Thuy, Le Thi Cong Nhan et Pham Thanh Nghien.


Condamnation de militantes des droits de l’homme au Vietnam

Au Vietnam, trois militantes des droits de l’homme, une avocate, une journaliste et un écrivain ont été arrêtées et sont actuellement détenues de façon injustifiée.

Le Thi Cong Nhan, 31 ans, avocate spécialisée dans la défense des droits de l’homme, est détenue depuis mars 2007 pour propagande. Dans ses écrits, elle critiquait les pratiques arbitraires des autorités vietnamiennes qui réduisent toute dissidence pacifique au silence. Elle est porte-parole du Parti Progressiste du Vietnam. Après trois ans d’emprisonnement, elle est actuellement condamnée à 3 années de résidence surveillée.

Tran Khai Thanh Thuy, 49 ans, écrivain et militante pour la démocratie au Vietnam a été condamnée le 5 février 2010 dernier à une peine de 3 ans et demi de prison ferme. Arrêtée le 8 octobre 2009 après s’être rendue au procès de ses amis dissidents, elle est actuellement détenue à la maison d’arrêt Hoa Lu à Hanoï, dans laquelle elle avait déjà été emprisonnée pendant 9 mois en 2007 pour avoir écrit des essais prônant l’instauration de la liberté d’expression au Vietnam. Elle purge une peine de trois ans d’emprisonnement suivie de trois ans d’assignation à résidence.

Pham Thanh Nghien, 33 ans, est une cyber dissidente qui a fait campagne contre la corruption d’Etat. Arrêtée en septembre 2008, elle purge actuellement une peine de quatre ans à la prison Tran Phu, à Hai Phong, qui sera suivie de trois ans d’assignation à résidence.

Les conditions dans lesquelles ces militantes vietnamiennes ont été jugées et sont aujourd’hui détenues sont en violation flagrante avec les droits et libertés consacrés par plusieurs instruments internationaux dont le Vietnam est signataire, notamment le Pacte des Nations Unies pour les droits civils et politiques.

1. La Commission est-elle au courant de la situation de Mesdames Le Thi Cong Nhan, Tran Khai Thanh Thuy et Pham Thanh Nghien ?

2. La Commission compte-t-elle intervenir auprès du gouvernement vietnamien afin qu’il autorise des visites familiales tout en permettant à Mesdames Le Thi Cong Nhan, Tran Khai Thanh Thuy et Pham Thanh Nghien d’avoir accès aux soins et aux médicaments qui leur seront nécessaires ?

3. La Commission compte-t-elle inscrire ce dossier à l’agenda du dialogue UE-Vietnam consacré aux droits de l’homme et le prendre en compte en priorité avant toute conclusion des négociations sur un accord de libre-échange UE-Vietnam ?

Share on facebook
Share on google
Share on twitter
Share on whatsapp
Share on email
Share on print

Derniers articles

Action collective pour les îles Paracel et Spratly

Aujourd’hui, la communauté internationale s’accorde à dire que la République populaire de Chine mène des actions de plus en plus agressives dans la région indo-pacifique, notamment en mer de Chine méridionale. Ces hostilités ont commencé il y a 49 ans avec l’invasion chinoise des îles Paracels (Hoàng Sa) le 19 janvier 1974,