L’Église au Vietnam n’a pas peur

Share on facebook
Share on google
Share on twitter
Share on whatsapp
Share on email
Share on print
Share on facebook
Share on google
Share on twitter
Share on whatsapp
Share on email
Share on print

Parce qu’il voit l’Église catholique comme un lieu de la liberté désirée par tous, le régime au Vietnam l’opprime.

ROMA (Église) – Lors du Synode au Vatican, il y avait deux évêques du Vietnam : l’évêque de Nha Trang, Joseph Vo Duc Minh, et de Thanh Hóa, Joseph Nguyên Chi Linh. Ce dernier, parlant dans la matinée du 13 Octobre, a qualifié l’Église du Vietnam comme étant “l’une des églises les plus durement éprouvées par une persécution sanglante et ininterrompue. Mais immédiatement après, il a encouragé les personnes présentes avec ce passage de la Constitution conciliaire “Gaudium et Spes” :

“L’Église admet qu’elle a beaucoup profité et qu’elle profite encore des bénéfices de l’antagonisme de ceux qui s’opposent à elle ou la persécutent.”

La preuve de ce “profit” – a-t-il dit – se trouve dans l’épanouissement des conversions au Vietnam, et dans le respect croissant manifesté aux catholiques pour leur important travail dans la défense de la maternité, dans un pays au très fort taux d’avortement.

L’évêque n’en a pas dit plus, dans la salle du Synode, sur les tribulations des catholiques au Vietnam. Mais les nouvelles signalées chaque jour par des organismes comme “Asia News” et “UCA News” témoignent de difficultés croissantes. Pour avoir affirmé, après une réunion stérile avec des représentants du régime communiste, que la liberté religieuse “est un droit, pas un privilège”, l’archevêque de Hanoi, Joseph Ngo Quang Kiet, a également fait l’objet d’attaques. Le maire de la ville, Nguyên The Thao, une étoile montante de la politique au Vietnam et susceptible de devenir Premier ministre, a demandé sa révocation.

Pour sa part, l’actuel Premier ministre, Nguyễn Tấn Dũng, a menacé que les revendications des catholiques, si elles ne s’arrêtent pas, “auront un impact négatif sur les relations entre le Vietnam et le Vatican », qui n’ont pas de relations diplomatiques l’un avec l’autre.

Au Vietnam, le Saint-Siège n’a pas l’entière liberté de choisir de nouveaux évêques. Habituellement, Rome présente trois candidats, les autorités vietnamiennes excluent ceux qu’elles ne veulent pas. Les deux dernières nominations, selon ces modalités, ont été rendues publiques le 15 octobre dernier.

Quatre mois plus tôt, en Juin, une délégation du Saint-Siège s’était rendue au Vietnam en visite officielle. La déclaration publiée à la fin de la mission avait suscité des espoirs. Mais ils furent immédiatement démentis par les faits.

JPEG - 39 ko

JPEG - 37 ko

Share on facebook
Share on google
Share on twitter
Share on whatsapp
Share on email
Share on print

Derniers articles

Action collective pour les îles Paracel et Spratly

Aujourd’hui, la communauté internationale s’accorde à dire que la République populaire de Chine mène des actions de plus en plus agressives dans la région indo-pacifique, notamment en mer de Chine méridionale. Ces hostilités ont commencé il y a 49 ans avec l’invasion chinoise des îles Paracels (Hoàng Sa) le 19 janvier 1974,