Française arrêtée au Vietnam : Paris veut pouvoir lui rendre visite

Share on facebook
Share on google
Share on twitter
Share on whatsapp
Share on email
Share on print
Share on facebook
Share on google
Share on twitter
Share on whatsapp
Share on email
Share on print

23.11.07 | 18h15

Paris regrette “très vivement” que les représentants diplomatiques de la France n’aient pas pu rendre visite à Nguyen Thi Thanh Van, une Française arrêtée le 17 novembre à Hô Chi Minh Ville, a affirmé vendredi le ministère des Affaires étrangères.

“A ce jour notre ambassade n’a pas pu rendre visite à Mme Nguyen Thi Thanh Van. Nous le regrettons très vivement”, a déclaré la porte-parole du Quai d’Orsay Pascale Andréani.

“Nous allons continuer à demander d’exercer la protection consulaire et nous n’allons pas relâcher l’effort pour l’obtenir”, a-t-elle ajouté lors d’un point de presse.

Selon Reporters sans frontières (RSF), Nguyen Thi Thanh Van est une “militante et journaliste française”, arrêtée le 17 novembre avec cinq autres militants.

RSF avait dénoncé dans un communiqué lundi “l’arrestation de six militants du parti démocratique Viet Tan, dont la Française Nguyen Thi Thanh Van, bien connue de l’organisation pour ses activités en faveur de la liberté d’expression”, demandant leur “libération immédiate”.

Cette Française “collabore avec les médias de la communauté vietnamienne en exil : le mensuel Viet Nam Dan Chu (Démocratie au Viet-nam) et la Radio Chan Troi Moi (Nouvel Horizon la voix pour un Vietnam démocratique et réformé)”, selon RSF.

Selon l’organisation, elle est également “secrétaire générale de l’Association France Vietnam d’entraide (AFVE)” et “réside à Paris”.

“L’arrestation de six personnes pour avoir participé à une réunion clandestine, montre que la répression lancée en 2007 contre les voix dissidentes n’a pas cessé”, a dénoncé RSF.

Share on facebook
Share on google
Share on twitter
Share on whatsapp
Share on email
Share on print

Derniers articles

Action collective pour les îles Paracel et Spratly

Aujourd’hui, la communauté internationale s’accorde à dire que la République populaire de Chine mène des actions de plus en plus agressives dans la région indo-pacifique, notamment en mer de Chine méridionale. Ces hostilités ont commencé il y a 49 ans avec l’invasion chinoise des îles Paracels (Hoàng Sa) le 19 janvier 1974,