Les catholiques manifestent au Vietnam

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Des centaines de catholiques se sont réunis durant le week-end à Hanoï pour prier et demander la restitution de propriétés confiquées par le régime communiste. Prètres et fidèles se sont réunis devant les grilles d’une propriété jouxtant la cathédrale Saint-Joseph, dans la capitale vietnamienne. Cette villa de style colonial hébergeait le représentant du Vatican jusqu’à la confiscation du bâtiment par l’Etat communiste à la fin des années 50.

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“C’est une propriété de l’Eglise. Nous avons les actes de propriété depuis 1933”, a indiqué un prêtre du diocèse de Hanoï. Intact, le bâtiment a depuis les années 50 servi de discothèque tandis que son grand jardin, s’étendant au pied d’un banian, a été transformé en parking à motos. Avec près de 8 millions de membres sur une population de 84 millions d’habitants, la communuauté catholique vietnamienne, encore victime d’ostracisme, est la plus importante d’Asie du Sud-est.

Depuis cinquante ans, la situation des catholiques vietnamiens a épousé les violents soubresauts politiques du pays. En 1954, après le départ du colonisateur français et l’arrivée au pouvoir des communistes au Nord, la majorité des fidèles ont fui vers le sud, alors sous influence américaine.

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En 1975, le Vietnam réunifié a placé l’église sous l’étouffoir dans tout le pays, craignant que l’allégeance des catholiques au pape ne soit une menace pour la suprématie du Parti communiste (PCV). Les relations entre le Vietnam et le Vatican se sont détendues depuis la rencontre à Rome entre le Premier ministre vietnamien Nguyen Tan Dung et le pape Benoît XVI, en janvier 2007.

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