La souveraineté du Vietnam ne peut pas être négociée en secret avec la Chine

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Viet Tan – Parti pour la Réforme du Viêt Nam
BP 33 – 94241 L’Haÿ les Roses – FRANCE ;
Tél : +33 (0) 1 5630 9612 – Email : media@viettan.org

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Contact :
- M. Nguyen Ngoc Binh : +33 (0) 6 6379 9256

Communiqué de presse du 18 décembre 2010

La souveraineté du Vietnam ne peut pas être négociée en secret avec la Chine

Selon le South China Morning Post (SCMP), le Vietnam communiste a confirmé des discussions secrètes avec la Chine concernant les différends maritimes dans la mer de Chine du Sud (également connue sous le nom Mer de l’Est) et en particulier les îles Paracels et Spratly. L’article publié le SCMP du 12 décembre contient des déclarations agressives des responsables chinois affirmant qu’il n’y a « aucune chance » que la Chine abandonne le contrôle des îles Paracels et que seules des négociations bilatérales sur la mer de Chine méridionale sont acceptables.

Face à ces développements, Viet Tan affirme que :

  • Les archipels des Paracels et Spratly appartiennent au peuple du Vietnam, comme en témoignent les vestiges et archives historiques. Viet Tan condamne les violations de la souveraineté du Vietnam par la Chine à travers l’invasion des Paracels en janvier 1974 et des Spratly en mars 1988. La Chine doit cesser son occupation des deux archipels et restituer leur possession au peuple vietnamien.
  • Le différend dans la mer de Chine méridionale est une question internationale qui affecte la sécurité et les économies de toute la région. Une solution négociée doit avoir lieu dans un cadre multilatéral associant toutes les parties liées. Les négociations bilatérales que la Chine impose sont déraisonnables et empreintes d’hégémonisme.
  • La souveraineté territoriale et maritime du Vietnam est une préoccupation commune pour tout le peuple vietnamien, et non un domaine exclusif du Parti communiste vietnamien (PCV). Compte tenu des résultats négatifs de précédents pourparlers secrets menant aux accords frontaliers de 1999 et 2000, Viet Tan rejette toutes les formes de négociations secrètes entre le Vietnam communiste et la Chine. Le PCV n’a pas le droit de représenter les intérêts du pays tant qu’il n’aura pas gagné des élections libres et équitables.

Avec l’actuelle direction du PCV composée de personnes redevables ou vendues à la Chine, les intérêts du Vietnam sont en péril. Pour résoudre le problème de mer de Chine méridionale et, finalement, de réaffirmer la souveraineté vietnamienne sur les Paracels et Spratly, Viet Tan met au défi le régime de Hanoi de :

  1. Répudier officiellement la note diplomatique de 1958 signée par Pham Van Dong, alors Premier ministre de la République démocratique du Vietnam, cédant aux revendications territoriales de la Chine dans la mer de Chine méridionale.
  2. Libérer tous les Vietnamiens patriotes, dont l’écrivain Nguyen Xuan Nghia, la cyber-activiste Pham Thanh Nghien, le blogueur Dieu Cay, et beaucoup d’autres-qui sont actuellement emprisonnés pour avoir publiquement réaffirmé la souveraineté vietnamienne sur les îles Paracels et Spratly.
  3. Annuler immédiatement le projet minier de la bauxite avec Chinalco et d’autres entités chinoises gérées par l’Etat.
  4. Protéger la sécurité et les actifs des pêcheurs vietnamiens travaillant dans la mer de Chine méridionale.

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Aujourd’hui, la communauté internationale s’accorde à dire que la République populaire de Chine mène des actions de plus en plus agressives dans la région indo-pacifique, notamment en mer de Chine méridionale. Ces hostilités ont commencé il y a 49 ans avec l’invasion chinoise des îles Paracels (Hoàng Sa) le 19 janvier 1974,