La face cachée du Vietnam

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19 juillet 2010

Le vietnam et ses superbes paysages, de la baie d’Ha Long aux rizières du delta du Mékong en passant par l’ancienne cité impériale, a séduit de nombreux expatriés français. Grâce notamment à son climat et à son apparente facilité de la vie. Mais gare au revers de la médaille et aux nombreuses embûches du quotidien.

Tous type de français s’installent dans ce pays au 85 millions d’habitants, bordé par la mer de Chine méridionnale. Certains comme Régis et Véronique sont envoyés par leur société et profitent d’avantages considérables. Loyers et école française pour les enfants sont payés par la boite, et le salaire est conséquent. D’autres, plus nombreux, viennent en indépendants, comme Frédérique et Nicolas ou Claire et Patrick.

Mais tous ont un point commun : être surveillés. Françoise, expatriée au Vietnam depuis deux ans, nous raconte : « Nous sommes partis en week-end avec mon mari. A notre retour, un de ses collègues lui a demandé comment était la région où nous étions, en la citant très precisemment. Nous n’en avions parlé à personne. Nous étions sidérés ».

Sur les bords de route, de nombreux hommes surveillent les allées et venues de chacun. Seuls leurs brassards rouges rappellent leurs statuts.

Ici les règles sont strictes et claires : interdiction de parler politique ou du critiquer le régime. Malgrè l’apparente détende et l’ambiance bonne enfant, le Vietnam reste un pays communiste où le régime est roi et la corruption omniprésente.

Et si les choses semblent faciles au premier abord, petit à petit les difficultés apparaissent et une face cachée se dévoile. Chaque démarche de la vie quotidienne devient une difficulté. Des dizaines d’années de luttes contre les occidentaux et la colonisation ont forgé un esprit de corps vietnamien et instauré une méfiance de l’étranger. De nombreux détails viennent rappeler aux expatriés qu’ils ne sont pas chez eux (impossible d’acheter une maison, carte de résident pouvant être déchirée d’un moment à l’autre, etc).

Les français expatriés, aussi intégrés qu’ils puissent l’être, ne seront jamais considérés comme vietnamiens. Frédérique est franco-vietnamienne. Elle est arrivée en mai 2009. Ses parents étaient des people boat. Des vietnamiens ayant fui le pays suite à l’arrivée du communisme. Elle nous explique : « Pour la première fois, les gens me ressemblent, ont la même couleur de peau, les même yeux, parlent ma langue ». Malgré ça, les barrières restent.

Bien sûr, tout n’est pas noir dans ce pays de contraste. Si pratiquement chaque expatrié rencontré nous a confié vouloir rentrer en France et ne pas finir sa vie ici, tous ont fait des rencontres marquantes et ne regrettent pas leur expérience.

NB : Vous retrouverez tous les expatriés cités, et d’autres, dans le web-documentaire.

Page Facebook de NUMIC

http://numic.blogs.nouvelobs.com/archive/2010/07/19/la-face-cachee-du-vietnam.html

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