La police interroge Do Nam Hai et confisque son matériel informatique

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27.03.2008

(Hue-Free News Agency) Le 27-03-2008, le Vénérable Thich Khong Tanh, chef de la pagode Lien Tri, à Sai Gon, organise une messe de requiem pour Monsieur Hoang Minh Chinh, un éminent dissident vietnamien, décédé début février. Le Vénérable a envoyé une invitation à M. Do Nam Hai et Mlle Lu Thi Thu Duyen. Mais depuis hier, la police s’est postée devant la maison de Mlle Thu Duyen afin de la surveiller. Concernant M. Do Nam Hai, par un curieux hasard, la police l’a convoqué au poste de police le même jour. En effet, tout porte à croire que la police veut empêcher ce dernier, de se rendre à la pagode Lien Tri pour assister à la cérémonie.

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Refusant de se présenter à la convocation de la police, Do Nam Hai, est interpellé par la Sécurité Publique alors qu’il prenait son petit déjeuner dans un restaurant près de son domicile. Hai, un des fondateurs du Bloc 8406, est amené au commissariat de police de Phu Nhuan pour subir un interrogatoire.

Les policiers l’interrogent sur son intervention du 1-3-2008 où il participa à une discussion en ligne sur Paltalk.com organisée par le Mouvement d’entraide au Bloc 8406 de Vancouver, au Canada. Hai s’est exprimé sur le Manifeste pour la Liberté et la Démocratie au Vietnam du 8 avril 2006 ainsi que du Bloc 8406. Apparemment très en colère, les policiers ne le laissent pas rentrer chez lui déjeuner comme auparavant. En signe de protestation, Hai refuse de déjeuner au commissariat.

Vers 15 h, la police annonce qu’elle se rend au domicile de Hai pour une perquisition. Le dissident demande à être présent lors de la perquisition mais la police refuse en disant que la présence de sa famille suffit. Do Nam Hai proteste et clame que son bureau et ses affaires sont personnelles, sa présence est nécessaire, en vain.

Le commissaire de police de Phu Nhuan, Vo Hoang Nghia organise une descente au domicile de Hai au 441 Nguyen Kiem, avec la participation de Hoang Cong Nghia et Nguyen Hoai Phong, respectivement maire et chef de la sécurité de Phu Nhuan. La police a fouillé la maison de Hai. Seuls les parents du dissident ont été autorisés à assister à la perquisition.

La police confisque tout le matériel informatique (pour la 4ème ou 5ème fois en 3 ans) de Do Nam Hai, son téléphone portable, son passeport, son diplôme d’ingénieur et un agenda sur lequel il y avait des notes importantes. De retour au commissariat, les policiers présentent à M. Hai les objets saisis et exige qu’il revienne le lendemain, 28 mars, pour une autre « séance de travail, » comprenez interrogatoire policier. Hai proteste énergiquement contre cette décision. Il traite les policiers de voleurs puisqu’ils ont saisi ses biens personnels sans son accord. Vers 17 h, la police relâche le dissident en menaçant qu’elle allait encore l’obliger venir au poste de police quotidiennement pour d’autres « séance de travail. »


– Lire la biographie de Do Nam Hai

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