Le COSUNAM et 8 députés suisses écrivent au Premier ministre vietnamien

Share on facebook
Share on google
Share on twitter
Share on whatsapp
Share on email
Share on print
Share on facebook
Share on google
Share on twitter
Share on whatsapp
Share on email
Share on print

Président : Thierry Oppikofer
Vice-président  : Thuy-Co HOANG
Secrétaire Général : Luy NGUYEN TANG

Son Excellence M. Nguyen Tan Dung
Premier ministre de la République Socialiste du Vietnam
Hoang Van Thu, Hanoi/Vietnam

Genève le 21 mars 2008

Monsieur le Premier ministre,

Suite à une première intervention en décembre 2007, nous nous permettons d’exprimer de nouveau notre plus profonde indignation face aux dernières violations des droits de l’homme au Vietnam.

Le 17 et 20 novembre 2007, les forces policières de sécurité ont placé en détention, à Saigon, les membres et sympathisants du parti d’opposition non-violent Viêt Tân. Il s’agit de :

Dr Nguyen, Quoc Quan, citoyen américain ;
Mme Nguyen, Thi Thanh Van, citoyenne française (*)
M. Truong, Leon (Van Ba), citoyen américain (*)
M. Nguyen, The Vu, citoyen vietnamien ;
M. Nguyen, Viet Trung, citoyen vietnamien ;
M. Khunmi, Somsak, citoyen thaïlandais ;

Même si, à ce jour, deux des détenus (*) ont déjà été libérés suite aux pressions internationales, c’est une grande déception de constater que le Vietnam, pourtant membre des Nations Unies, persiste à restreindre ses citoyens dans l’exercice de leurs droits fondamentaux. En tant que membre des Nations Unies, le Vietnam est partie aux conventions internationales sur les droits de l’homme et doit respecter ses engagements en vertu du droit international.

L’article 19 de la Déclaration universelle des droits de l’homme dont le Vietnam est signataire garantit la liberté d’opinion et d’expression. De ce droit découle celui de ne pas être inquiété pour ses opinions et de pouvoir chercher, recevoir et partager l’information et des idées à travers les médias, sans considération des frontières.

Nous nous permettons par la présente de vous demander, Monsieur le Premier ministre, de libérer immédiatement les personnes qui sont encore détenues alors qu’elles ne faisaient qu’exercer leurs droits fondamentaux.

Veuillez croire, Monsieur le Premier ministre, à l’expression de notre parfaite considération.

Thierry Oppikofer
Président

Au nom et avec l’accord des députés genevois et suisses suivants :


PDF - 300.2 ko

Share on facebook
Share on google
Share on twitter
Share on whatsapp
Share on email
Share on print

Derniers articles

Action collective pour les îles Paracel et Spratly

Aujourd’hui, la communauté internationale s’accorde à dire que la République populaire de Chine mène des actions de plus en plus agressives dans la région indo-pacifique, notamment en mer de Chine méridionale. Ces hostilités ont commencé il y a 49 ans avec l’invasion chinoise des îles Paracels (Hoàng Sa) le 19 janvier 1974,