Le regard de la mère d’une militante vietnamienne emprisonnée sur le pacte commercial

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17 janvier 2014

La mère d’une militante syndicale vietnamienne emprisonnée a demandé jeudi que les États-Unis utilisent un pacte commercial pour faire pression et mettre fin à ce que les groupes de défense des droits de l’homme appellent des violations généralisées.

La mère de Do Thi Minh Hanh, une des trois personnes ayant mené un mouvement de grève dans une usine de chaussures en 2010 et condamnées jusqu’à neuf ans de prison, explique que les autorités vietnamiennes souhaitent conclure le Pacte Transpacifique, un important accord commercial qui est en cours de négociation avec 12 pays dont les États-Unis, le Japon et l’Australie.

“Cela donnerait une bonne occasion aux Etats-Unis de demander au Vietnam de libérer les prisonniers politiques – dont ma fille – et d’améliorer les conditions des travailleurs et le droit du travail au Vietnam”, a déclaré la mère, Tran Thi Ngoc Minh, au cours d’une conférence de presse au Congrès des Etats-Unis.

Le président Barack Obama fait une priorité absolue de ce Pacte Transpacifique, le considérant comme un moyen pour raffermir les liens des Etats-Unis avec la région Asie.

Mais le Pacte a essuyé de nombreuses critiques au sein de son parti Démocrate, où un certain nombre de législateurs ont soulevé les problèmes du droit du travail et d’autres questions.

Le Représentant Chris Smith, un Républicain actif s’agissant des droits de l’homme, a également exprimé ses inquiétudes concernant le Pacte Transpacifique, disant que les États-Unis s’étaient précipité pour lever toutes les barrières avant de normaliser les relations commerciales avec leur ancien ennemi de guerre.

“Je pense que le PTP serait une grave erreur si nous acceptions, sans aucune condition, d’augmenter les échanges commerciaux, dit Smith. Le Vietnam contrôle fermement les syndicats et a condamné les trois activistes en 2010 pour avoir troublé l’ordre public.

Minh, qui dit s’être enfuie du Vietnam pour l’Autriche en raison des pressions dues aux activités de sa fille, a indiqué aux journalistes que les militants sont confrontés aux abus physiques, dont elle a elle -même été témoin quand elle avait emmené sa fille pour renouveler une carte d’identité officielle.

“Ils l’ont simplement menotté là et ont commencé à la battre devant moi”. Elle saignait et était couverte de bleus, dit-elle.

Les groupes de défense des droits de l’homme et le gouvernement américain disent que le Vietnam réprime de plus en plus toute dissidence interne. En novembre, Amnistie internationale listait 75 prisonniers de conscience dans cet état totalitaire.

Le Vietnam dit faire des progrès et a signé en novembre la Convention des Nations unies contre la torture.

Source : Globalpost

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