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Communiqué de presse du 22 août 2011
Le 13 août, des pirates informatiques ont commencé à attaquer le site www.viettan.org. Un réseau d’ordinateurs ou botnet constitué de 77.000 d’adresses IP (Internet Protocol) a été utilisé dans une attaque par déni de service distribué (DDoS). Sur ces 77.000 adresses IP, 73 % provenaient du Vietnam. Ces IPs basés au Vietnam appartiennent à plusieurs différents fournisseurs d’accès Internet locaux (FAIs).
Comme beaucoup d’autres sites internet pro-démocratie, www.viettan.org est constamment bloqué par les autorités vietnamiennes. Afin de pouvoir accéder au site de Viet Tan, les internautes du Vietnam doivent utiliser des proxies ou d’autres méthodes de contournement.
Or, le 13 août, le pare-feu du gouvernement de Hanoï sur le site www.viettan.org a été levé afin que le botnet qui utilise les ordinateurs installés au Vietnam puisse s’emparer du site de Viet Tan. Ceci est une preuve supplémentaire que les autorités communistes vietnamiennes sont derrière les attaques informatiques qui touchent actuellement les sites internet et les blogs pro-démocratie.
Ces cyber attaques symbolisent la politique du gouvernement de Hanoï d’étendre sa censure sur la société à l’espace virtuel. Il démontre comment les autorités vietnamiennes craignent la liberté d’expression et le pouvoir de la démocratisation des médias sociaux.
Avec autant d’ordinateurs infectés au Vietnam par des logiciels malveillants et recrutés à leur insu comme zombies dans des attaques DDOS, les FAIs au Vietnam ont la responsabilité de protéger leurs clients. Les FAIs locaux doivent informer leurs clients des attaques via botnet et prendre des mesures pour faire cesser ces abus. Une liste complète d’IPs basés au Vietnam est disponible sur http://bit.ly/VNDDoS.
Nous publions également les adresses IP des ordinateurs à l’extérieur du Vietnam qui ont été utilisés pour l’attaque DDOS : http://bit.ly/IPsDDoS. Les utilisateurs internet basés à l’extérieur du Vietnam qui figureraient sur cette liste doivent nettoyer leurs ordinateurs et porter plainte.
