Les USA maintiennent la pression pour faire avancer les droits de l’homme au Viêt Nam

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Mercredi 13 Décembre – HANOÏ (AFP)

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Michael Marine est l’ambassadeur des Etats-Unis au Viêt Nam depuis Septembre 2004.

« Des liens commerciaux plus étroits avec le Vietnam n’empêcheront pas les Etats-Unis de faire pression sur le pays communiste pour les droits de l’homme et la liberté religieuse. » déclare l’ambassadeur des Etats –Unis, Michael Marine, lors d’un entretien avec la presse.

« Nous ne voulons pas nous asseoir pour seulement parler, nous voulons voir des progrès sur ces questions.

Cette année, le Vietnam a relâché son contrôle sur les dissidents. ne les resserrant qu’avant et pendant un sommet de l’APEC (Coopération Economique en Asie-Pacifique) le mois dernier, juste assez pour les empêcher de parler aux étrangers et aux médias.

Juste avant le sommet de l’APEC, les autorités ont pris des mesures manifestement destinées à limiter la rencontre des étrangers avec les dissidents et à empêcher ces derniers d’accéder à Internet et à d’autres moyens de communication.

C’est une évolution inquiétante, que nous surveillons étroitement.

Les démocrates du « bloc 8406 », [appelés ainsi en référence à la date à laquelle a été lancé le mouvement cette année] sont puissants à la mesure de leurs convictions. La force de leurs convictions est telle qu’ils veulent parler haut et fort.

Je pense qu’ils sont de vrais patriotes, qui veulent le meilleur pour le Vietnam. Nous appuyons la croissance de la démocratie, à un rythme adapté au Vietnam et voulu par les vietnamiens. »

La semaine précédant l’arrivée du Président des USA George W. Bush pour le sommet de l’APEC de novembre, le Vietnam a été retiré de la liste noire des « pays particulièrement préoccupants » (CPC) pour la répression des libertés religieuses.

La semaine dernière, le Congrès a accordé au Vietnam le statut commercial normal et permanent, non sujet à révision annuelle, un pas de plus de Washington, selon les critiques, qui diminue la pression pour le changement sur les droits de l’homme au Vietnam.

Marine ajoute « J’ai entendu ces arguments. Je ne les accepte pas. Nous continuerons à nous impliquer sur la question de la liberté religieuse, autant maintenant qu’en octobre. Que le Vietnam ne soit plus sur la liste des CPC n’a rien changé hormis la reconnaissance par l’administration d’un progrès par l’extension de l’espace religieux. La tâche n’est pas terminée, pour le Vietnam, par exemple en permettant aux groupes religieux d’effectuer des actions sociales et caritatives, en acceptant davantage de séminaires catholiques et d’écoles protestantes.

Marine déclare qu’il est en contact avec le dissident Pham Hong Son, un médecin libéré en août après plus de quatre ans de prison pour avoir diffusé ses écrits pro-démocratiques sur Internet.

Son a dit durant le sommet de l’APEC qu’il avait été battu par les forces de sécurité.

Marine dit qu’il n’a « aucune raison de douter que Son ait été physiquement maltraité. Ce genre de maltraitance est inacceptable. »

L’ambassadeur des USA souligne que le Vietnam n’a rien à craindre de la démocratie.

« Je pense qu’il y a quelque chose à gagner pour le Vietnam en permettant une plus grande liberté d’expression, la liberté d’association.

Le vrai bon fonctionnement de n’importe quel gouvernement suppose que les citoyens puissent commenter la politique menée et les méthodes de ce gouvernement. »

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