Luke Simpkins se préoccupe de l’arrestation de Nguyen Quoc Quan

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NDLR : Dans un discours prononcé le 10 mai 2012 à la Chambre des Représentants, le député australien Luke Simpkins revient sur l’arrestation au Vietnam du Dr Nguyen Quoc Quan, citoyen américain, fin avril.


Jeudi 10 mai 2012

CHAMBRE DES REPRÉSENTANTS

DISCOURS de Luke Simpkins, Membre du Parlement

SIMPKINS M. (Cowan) (09:48) : Dimanche dernier, j’ai célébré l’anniversaire de Bouddha, également connu comme la Journée du Vesak avec la communauté vietnamienne dans la circonscription du Cowan. La célébration de Vesak comprend la naissance, l’illumination et le passage du Bouddha Gautama. C’est le bon moment pour réfléchir sur le fait qu’à ce jour au Vietnam, les gens n’ont pas la liberté de parler, la liberté de culte, la liberté de voyager sans être sous surveillance policière stricte.

Ces dernières années, d’innombrables militants vietnamiens pour la démocratie et des droits de l’homme sont victimes de mauvais traitement et aux détentions arbitraires à cause du régime de Hanoi. Beaucoup de Vietnamiens de l’intérieur et à l’extérieur du pays se sont efforcés d’aider d’amener des changements démocratiques au Vietnam grâce à l’action populaire pacifique. Le Dr Nguyen Quoc Quan en est un exemple. Lui qui, en Avril 2012, a été arrêté à son arrivée à l’aéroport de Saigon. Selon les récits publiés par les médias contrôlés par l’état, le Dr Quan est accusé de terrorisme en vertu du code pénal vietnamien.

Les accusations de terrorisme du gouvernement vietnamien contre le Dr Quan sont complètement fabriquées et n’ont aucun fondement. Dr Quan est un ancien professeur de lycée au Vietnam, un militant pour la démocratie à long terme et un membre de Viet Tan, le parti démocratique. Sa détention est le dernier exemple en date de la répression en cours du Parti communiste vietnamien contre les défenseurs des droits de l’homme et toute personne qui s’exprime contre eux. Je mets au défi le régime de Hanoi pour prouver ses accusations devant le tribunal de l’opinion publique vietnamienne et internationale. Dr Quan et toutes les autres voix de la conscience au Vietnam doivent être libérés immédiatement et sans condition.

Dans mon discours sur le Vesak, j’ai souligné qu’en Australie, nous sommes très chanceux et heureux de pouvoir exercer nos droits en toute liberté et que nous avons un système juridique qui nous protège des mauvais agissements, contrairement au Vietnam, où l’abus des lois est orchestré par les autorités locales et les représentants du gouvernement à travers tout le pays. Le village Van Giang est un exemple récent où le système juridique est aux ordres du gouvernement, où les terres sont confisquées aux agriculteurs – des terres sur lesquelles ils y ont travaillé si dur pendant de nombreuses années et qui permet d’apporter de la nourriture sur les tables de leurs familles. Les agriculteurs de cette région sont confrontés à l’utilisation de la force militaire, des armes et des grenades pour les contraindre à quitter leur terre au profit des responsables locaux, ceux que le régime appelle « la police du peuple ». De nombreux agriculteurs ont tout perdu, y compris un toit au-dessus de leur tête, et pourtant le gouvernement se détourna et laisser ces persécutions continuer.

Je crois que ce parlement devrait viser, comme je le fais, pour une société démocratique au Vietnam où le peuple vietnamien puisse déterminer son propre avenir. Le Vietnam, où chacun sera libre de pratiquer sa religion sans crainte, et un Vietnam où les vietnamiens pourront s’exprimer librement et où le gouvernement sera responsable devant le peuple et non pas où les gens sont responsables devant le gouvernement.

Luke Simpkins

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