Mobilisation de RSF pour une journaliste française emprisonnée au Vietnam

Share on facebook
Share on google
Share on twitter
Share on whatsapp
Share on email
Share on print
Share on facebook
Share on google
Share on twitter
Share on whatsapp
Share on email
Share on print

29.11.07 | 12h33

Reporters sans frontières (RSF) a demandé, jeudi lors d’une conférence de presse, à rencontrer Nicolas Sarkozy au sujet de la journaliste française Nguyen Thi Thanh Van, emprisonnée depuis le 17 novembre au Vietnam et demande qu’elle bénéficie d’une visite du consul de France.

Nguyen Thi Thanh Van, une journaliste française d’orgine vietnamienne, a été arrêtée et emprisonnée le 17 novembre à Ho Chi Minh – Ville, alors qu’elle couvrait une réunion sur la lutte par la non-violence.

Cette journaliste de 51 ans collabore à plusieurs médias en exil de la communauté vietnamienne en exil : le mensuel Viet Nam Dan Chu (Démocratie au Viet-nam) et la Radio Chan Troi Moi (Nouvel Horizon la voix pour un Vietnam démocratique et réformé).

Elle est également secrétaire générale de l’association France-Vietnam d’entraide (AFVE), dont le but est de venir en aide aux prisonniers de conscience au Vietnam et à leur famille.

La journaliste, accusée par les autorités vietnamiennes de “terrorisme” mais qui n’a pas été formellement inculpée, “n’a même pas pu voir le consul de France”, comme le prévoit le droit international, a dénoncé le secrétaire général de RSF, Robert Ménard.

“Devant la gravité de la situation, nous demandons au président de la République de nous recevoir le plus rapidement possible”, a-t-il déclaré, estimant qu’il fallait “une vraie mobilisation de la diplomatie française”.

“Elle était au Vietnam en tant que journaliste, et non en tant que militante”, a souligné l’avocat de sa famille, M. Serge Lewisch, ajoutant que les autorités vietnamiennes ne détenaient “aucun élément concret” à son encontre. “Cela fait 12 jours que nous sommes sans nouvelles. Nous sommes très inquiets”, a témoigné son époux, Nguyen Minh Ly, se disant “choqué” par les accusations de “terrorisme”, “très éloignées des convictions de non-violence” de sa compagne.

Share on facebook
Share on google
Share on twitter
Share on whatsapp
Share on email
Share on print

Derniers articles

Action collective pour les îles Paracel et Spratly

Aujourd’hui, la communauté internationale s’accorde à dire que la République populaire de Chine mène des actions de plus en plus agressives dans la région indo-pacifique, notamment en mer de Chine méridionale. Ces hostilités ont commencé il y a 49 ans avec l’invasion chinoise des îles Paracels (Hoàng Sa) le 19 janvier 1974,