Une famille et RSF très inquiets pour la journaliste détenue au Vietnam

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29 Novembre 2007

PARIS – L’époux et la soeur de Nguyen Thi Than Van, ainsi que son avocat et le secrétaire général de Reporters sans frontières (RSF) Robert Ménard se sont déclarés “très inquiets” jeudi quant au sort réservé par le gouvernement vietnamien à la journaliste et militante française, détenue à Saigon.

“Nous sommes très inquiets pour sa santé. Et nous demandons aux autorités françaises d’obtenir au moins le droit de lui rendre une visite consulaire”, a expliqué devant la presse son époux, Nguyen Minh Ly, informaticien français. “Nous sommes dans une situation anormale où une Française est détenue au secret sur la base d’accusations ridicules.”

Robert Ménard a quant à lui appelé le président français Nicolas Sarkozy à recevoir la famille de la journaliste et RSF, et à “mobiliser toutes les énergies pour faire libérer notre consoeur et compatriote”.

Pour l’avocat de sa famille, Serge Lewisch, le pire est à craindre après la formulation d’accusations de terrorisme à l’encontre de la ressortissante française. “La visite consulaire est le minimum du minimum et, pour l’instant, la France, qui entretient pourtant de bonnes relations avec le Vietnam, ne l’a pas obtenue”, a-t-il observé.

Agée de 51 ans, Nguyen Thi Thanh Van est domiciliée en France à L’Hales-Roses (Val de Marne). Selon RSF, elle a été arrêtée le 17 novembre avec cinq autres personnes, alors qu’elle participait à une réunion sur la promotion de la non violence au Vietnam, et placée en détention à Saigon.

Reporters sans frontières ajoute que cette journaliste, qui s’était rendue au Vietnam pour réaliser des interviews de dissidents, collabore depuis le début des années 1990 avec les médias de la communauté vietnamienne en exil, notamment la radio Chan Troi Moi.

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