Vietnam : la journaliste française exprime sa gratitude après sa libération

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14.12.07 | 11h41

La journaliste française Nguyen Thi Thanh Van, expulsée jeudi du Vietnam après 25 jours de détention, a exprimé sa gratitude envers les organisations et les autorités françaises qui se sont mobilisées pour sa libération, vendredi lors d’une conférence de presse.

“Aujourd’hui, je suis libre grâce à vos interventions, mais je pense à tous mes compatriotes, à tous ceux qui sont en prison parce qu’ils défendent les droits de l’Homme”, a-t-elle déclaré lors de cette conférence organisée au siège de Reporters sans frontières (RSF).

La journaliste avait été arrêtée le 17 novembre par la police vietnamienne avec cinq autres militants politiques, dont deux ressortissants américains – Nguyen Quoc Quan et Leon Truong – membres comme elle d’un parti interdit au Vietnam et basé en Californie, le Viet Tan.

Nguyen Thi Thanh Van collabore à des médias de la communauté vietnamienne – le mensuel Viet Nam Dan Chu (Démocratie au Vietnam) et la Radio Chan Troi Moi (Nouvel Horizon, la voix pour un Vietnam démocratique et réformé). La journaliste, interrogée quasi-quotidiennement, a indiqué que les conditions de sa détention avaient été “correctes” et qu’elle n’avait pas été “malmenée”.

“Mais j’étais terrorisée moralement. Au bout de cinq jours, il m’ont dit que j’étais accusée de +terrorisme+ et je savais quel serait mon sort”, a-t-elle ajouté.

La journaliste “risquait la prison à vie”, a souligné l’avocat de la famille Serge Lewisch, soulignant qu’aucun avocat vietnamien sur place n’avait “accepté de prendre le risque de la défendre”.

Le président du Viet Tan, Do Hoang Diem, a estimé que l’affaire avait apporté deux enseignements : “la pression internationale est extrêmement importante” et “le gouvernement vietnamien n’arrêtera pas d’accuser des dissidents pacifiques de crimes affreux”.

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