La députée Loretta Sanchez écrit au Secrétaire d’État Clinton pour demander de faire pression sur le Vietnam

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30 septembre 2009

L’honorable Hillary Rodham Clinton
Secrétaire d’Etat

U. S. Department of State
2201 C Street, NW
Washington, DC 20520

Madame la Secrétaire Clinton :

Alors que vous vous apprêtez à rencontrer le ministre vietnamien des Affaires étrangères, M. Pham Gia Khiem, ce jeudi 1er Octobre 2009, je voudrais vous exhorter à parler avec le ministre Khiem de la détérioration des droits de l’homme au Vietnam.

La République Socialiste du Vietnam est signataire Pacte international relatif aux droits civils et politiques adopté par l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies (ONU). Cependant, le gouvernement vietnamien continue d’emprisonner des citoyens vietnamiens pour l’exercice des droits qui sont garantis par la Déclaration des Nations Unies. Selon Human Rights Watch, le gouvernement du Vietnam ne s’est pas conformé aux 45 recommandations soulevées par le Conseil des droits de l’homme des Nations unies durant l’examen périodique universel, dont la levée des contrôle sur Internet, les blogs et les médias privés et de permettre aux citoyens de militer pour les droits de l’homme.

Je trouve scandaleux qu’un pays qui agit en flagrante violation de la Déclaration des Nations Unies présidera le Conseil de sécurité des Nations Unies en octobre. Je demande que vous exhortiez vivement le gouvernement du Vietnam pour qu’il respecte ses obligations envers l’ONU et son peuple en défendant les principes de base de l’ONU – le respect des droits de l’homme.

Le 27 septembre 2009 au Vietnam, la police a agressé plus de 130 moines et les a évacué du monastère Bat Nha avant de le détruire, c’est une flagrante violation du droit des individus à la liberté de religion. En outre, récemment, les huit militants ont été emprisonnés et sont actuellement accusés de la « propagande contre l’État socialiste » : Nguyen Manh Son (écrivain), Ngo Quynh (étudiant), Nguyen Van Tuc (militant des droits fonciers), Nguyen Kim Nhan (électricien), Vu Hung (professeur de lycée), et Pham Van Troi (ingénieur). Le 24 septembre 2009, les familles de ces dissidents ont lancé un appel à l’ONU pour une intervention directe et demander que le gouvernement du Vietnam se conforme aux conventions des Nations Unies aux droits de l’homme en stoppant la répression des dissidents politiques et la libération de leurs proches. L’emprisonnement continu de ces militants pacifiques est un signe inquiétant montrant que le gouvernement vietnamien n’est pas engagé à protéger les droits de l’homme et à honorer leurs responsabilités en tant que membre de l’ONU.

Je vous invite instamment à parler au nom non seulement de ces huit personnes mais aussi des citoyens du Vietnam, qui se voient quotidiennement refuser leurs droits à la liberté de parole, d’expression et de religion. Les États-Unis doivent affirmer des politiques claires montrant qu’il est inacceptable pour le gouvernement du Vietnam pour priver les citoyens de leurs droits. J’apprécie l’attention que vous porterez à cette question cruciale.

Cordialement,

Loretta Sanchez
Membre du Congrès

Cc : L’honorable Michael Michalak, ambassadeur américain au Vietnam

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